Qu’est ce que le bonheur dans un monde d’incertitude

Qu'est ce que le bonheur dans un monde d'incertitude

Le bonheur : une manière de bien-être accessible grâce à la Gestalt-thérapie

Le bonheur est un état d’esprit.

Le bonheur est un état de bien-être que tous aspirent à atteindre. Est-il possible de le définir universellement ? Qu’est ce que le bonheur dans un monde d’incertitude et comment le trouver ?

Le bonheur est une question de perception

Le bonheur est une notion subjective. Ce qui rend une personne heureuse peut ne pas en rendre une autre heureuse. Il est donc important de comprendre que le bonheur est une expérience personnelle et unique.

Le bonheur ne dépend pas uniquement des circonstances extérieures. Il est également influencé par notre état d’esprit. En effet, notre façon de penser et de percevoir le monde a un impact important sur notre niveau de bonheur.

Par exemple certaines de nos expériences influencent de manière plus ou moins forte la façon dont nous prenons notre place dans le monde, dans notre environnement et dans nos relations. Quelles soient liées à des traumatismes forts ou à des micro-traumas répétés ces expériences laissent des traces qui modèlent nos perceptions et notre « réalité ».

Dès lors, il s’agit plus de « nettoyer » notre existence en apprenant à résilier ce qui de notre passé encombre notre présent. C’est ce que propose le dialogue thérapeutique et la Gestalt-Thérapie.

Comprendre et accepter l’impermanence du bonheur 

Le bonheur n’est pas un état permanent et il est parfois nécessaire de traverser des déserts pour retrouver de vertes pairies. Tout comme la lumière à besoin de l’ombre, nous ne pouvons percevoir la joie sans la tristesse. En revanche, ce qui compte c’est de demeurer capable de retrouver la joie après la tristesse. Cependant, la vie peut parfois fermer l’accès à la résilience en nous-même. Il devient alors difficile de recontacter notre énergie vitale, et l’existence peut devenir un fardeau subit, si lourd à porter.   

La Gestalt-thérapie : une approche holistique du bonheur

La Gestalt-thérapie est une approche psycho-thérapeutique qui vise à aider les personnes à mieux se connaître et à développer leur conscience de soi. Cette thérapie se base sur l’idée que le bonheur est possible en apprenant à vivre dans l’instant présent et en acceptant qui nous sommes, avec nos forces et nos failles. Peu importe ce qui a été vécu, sortir de son passé ici et maintenant, c’est s’offrir l’opportunité d’un nouvel avenir. Vous n’êtes pas ce que vous avez vécu, mais ce que vous voulez vivre.

Grâce à un soutien inconditionnel, une écoute sans jugement, une présence bienveillante, votre Gestalt-thérapeute vous accompagne dans un processus de résilience en vue de vous ouvrir des portes insoupçonnées qu’il est parfois difficile d’ouvrir seul(e).

Les clés du bonheur selon la Gestalt-thérapie

La Gestalt-thérapie propose plusieurs clés pour accéder au bonheur :

 

    • Apprendre à se connaître : La première étape vers le bonheur est de mieux se connaître. Cela implique d’identifier ses schémas, ses besoins, ses valeurs et ses aspirations.

    • Développer sa conscience de soi : La conscience de soi est la capacité à observer ses pensées, ses émotions et ses sensations sans jugement. Elle permet de mieux comprendre ses réactions et de faire des choix plus conscients.

    • Vivre dans l’instant présent : La Gestalt-thérapie encourage à vivre dans l’instant présent, sans se laisser submerger par le passé ou le futur. Cela permet de profiter pleinement de chaque moment et d’apprécier les petites et les grandes choses de la vie.

    • Accepter ses émotions : La Gestalt-thérapie considère que toutes les émotions sont valides et qu’il est important de les accepter sans jugement. Cela permet de mieux gérer ses émotions et de ne pas se laisser submerger par elles.

    • Se responsabiliser : La Gestalt-thérapie encourage les individus à prendre la responsabilité de leur vie et de leurs choix. Cela permet de prendre le contrôle de son destin et de se créer une vie plus authentique.

La Gestalt-thérapie : un accompagnement vers le bonheur

Un thérapeute Gestalt peut vous aider à cheminer vers le bonheur en vous accompagnant dans votre exploration de soi et en vous aidant à développer votre conscience de soi.

Le bonheur n’attend pas : commencez dès aujourd’hui

N’attendez plus pour commencer à cultiver votre bonheur ! La Gestalt-thérapie est une approche accessible et efficace qui peut vous aider à vivre une vie plus heureuse et plus épanouie.

En tant que praticien en Gestalt-thérapie Intégrative, je suis heureux de vous accompagner sur ce chemin.

N’hésitez pas à me contacter pour prendre rendez-vous.

Conclusion

Le bonheur est un état de bien-être accessible à tous. En apprenant à mieux se connaître et à vivre dans l’instant présent, il est possible de cultiver son bonheur et de vivre une vie plus épanouie. La Gestalt-thérapie est une approche holistique qui peut vous aider à cheminer vers le bonheur.

N’hésitez pas à me contacter pour prendre rendez-vous et faire le premier pas vers votre épanouissement.

Pour mieux comprendre :

Lire la suite →

Peur et Faim ces dynamiques majeures pour choisir sa vie

Peur et Faim ces dynamiques majeures pour choisir sa vie

En tant que Gestalt-praticiens, nous accompagnons nos clients vers une meilleure compréhension de leurs mécanismes internes et de leurs choix. Parmi les forces qui influencent nos décisions, deux aspects fondamentaux se distinguent : la peur et la faim. Alors comment comprendre Peur et Faim ces dynamiques majeures pour choisir sa vie.

La Peur : gardienne du familier

La peur est un réflexe émotionnel primitif qui nous incite à la prudence et à la protection. Elle guide nos choix vers le familier et le rassurant, nous éloignant des situations perçues comme dangereuses. Ce rôle protecteur est précieux, nous préservant des dangers réels. Cependant, la peur peut également devenir un frein à l’épanouissement personnel. En effet, elle peut nous empêcher de prendre des risques, d’explorer de nouveaux horizons et de réaliser nos aspirations profondes.

La Faim : moteur de la créativité

La faim, quant à elle, symbolise notre besoin de croissance et d’accomplissement. Elle nous pousse à explorer le monde, à apprendre et à nous développer. Cette force motrice est essentielle à notre épanouissement personnel et professionnel. La faim nous incite à sortir de notre zone de confort et à rechercher de nouvelles opportunités.

Choisir sa vie en conscience : un équilibre subtil pour vaincre la peur

La peur et la faim influencent constamment nos choix, parfois de manière inconsciente. Il est important de prendre conscience de ces deux forces et de leur impact sur nos décisions. En tant que Gestalt-praticiens, nous aidons nos clients à identifier les ressorts profonds de leurs choix et à développer leur capacité à choisir en conscience.

L’abus et la fuite: les revers de la faim

La faim, bien qu’elle soit un moteur essentiel, peut également nous mener vers des comportements néfastes tant sur les plans physique que psychologique . L’abus, la boulimie, et d’autres addictions peuvent être des manifestations d’une faim insatiable qui cherche à combler un manque intérieur. Dans ces situations, il est important de comprendre les causes profondes de ses besoins excessifs et de trouver des moyens sains de les canaliser.

La saine agressivité : digérer la peur et la faim

Fritz Perls, fondateur de la Gestalt-thérapie, mettait l’accent sur l’importance de la saine agressivité dans le processus de développement personnel. Cette notion se relie étroitement aux concepts de peur et de faim que nous avons abordés plus haut.

La faim comme moteur de la saine agressivité

La faim, symbole de notre besoin de croissance et d’accomplissement, implique une certaine dose d’agressivité saine. Pour se nourrir, il est nécessaire de sortir de sa zone de confort, de prendre des risques et parfois de se confronter à l’inconnu. Perls disait que « la faim est le premier moteur de l’agressivité ». Cette saine agressivité nous permet :

  • D’affronter nos peurs et les obstacles qui nous empêchent de progresser.
  • De défendre nos valeurs face aux autres et de satisfaire nos besoins.
  • D’exprimer nos émotions de manière authentique et assertive.
  • De prendre la place qui nous revient dans le monde.

Digérer la peur et la faim : pour choisir sa vie

Perls insistait sur le lien entre la digestion physique et la digestion émotionnelle. La saine agressivité est essentielle pour digérer les expériences difficiles, les frustrations et les traumatismes. En effet, pour assimiler les nutriments d’un repas, il est nécessaire de le mastiquer, de le broyer et de l’absorber. De même, pour intégrer les expériences vécues, il est nécessaire de les affronter, de les comprendre et de les accepter.

La peur et la faim perturbatrices du processus digestif

Lorsque la peur est excessive, elle peut bloquer l’agressivité saine et nous empêcher de digérer les événements de la vie. Cela peut se traduire par des symptômes physiques tels que des troubles digestifs, des maux de tête ou de la fatigue. De même, une faim insatiable peut nous inciter à avaler sans prendre le temps de mastiquer, ce qui peut également perturber la digestion.

L’art de la saine agressivité : un équilibre à trouver

La saine agressivité n’est pas synonyme de violence ou d’agressivité passive. Il s’agit d’une force positive qui nous permet de nous affirmer et de prendre notre place dans le monde tout en respectant les autres. Le Gestalt-thérapeute peut aider ses clients à développer une saine agressivité en les accompagnant à :

  • Identifier les situations qui les bloquent et les font régresser.
  • Exprimer leurs besoins et leurs émotions de manière assertive.
  • Développer leur confiance en eux et leur sens de l’identité.
  • Apprendre à gérer leurs peurs et leurs frustrations.
  • Identifier les manifestations de la peur et de la faim dans leur vie quotidienne.
  • Comprendre l’impact de ces émotions sur leurs choix.
  • Développer des stratégies pour faire face à la peur et canaliser la faim de manière constructive.
  • Choisir en conscience et prendre la responsabilité de leur vie.

Fritz Perls disait : « La vie est un processus de digestion. Si vous ne digérez pas, vous êtes empoisonné. » En prenant conscience de nos processus de digestion physique et émotionnelle, nous pouvons développer une meilleure compréhension de nous-mêmes et de nos choix.

Conclusion

La peur et la faim sont deux forces motrices fondamentales de la nature humaine qui influencent nos choix de manière profonde et souvent inconsciente. En tant qu’adultes responsables, il est essentiel d’être conscient de ces influences et de développer notre capacité à choisir en conscience. En prenant conscience de soi et en apprenant à gérer ces forces internes, nous pouvons cheminer vers une vie plus libre et plus épanouissante. Ainsi, en apprenant à digérer la peur et la faim, nous pouvons développer une relation saine avec nous-mêmes, avec les autres et avec le monde qui nous entoure. La

Gestalt-thérapie offre un cadre précieux pour explorer ces mécanismes. Quant à la saine agressivité, elle est un élément essentiel de la croissance et de l’épanouissement personnel. Elle offre une opportunité propice à la régulation émotionnelle, à l’écoute, à l’échange et au respect mutuel en garantissant l’accès à une juste place.

Lire la suite →

Le Bien-être émotionnel et la dynamique des relations

Émotions et besoins

Comment nos émotions parlent de nos besoins

Nos émotions, loin d’être de simples perturbations intérieures, constituent un langage précieux. Elles nous parlent de la nécessité de satisfaire les besoins qui animent notre organisme. C’est ainsi que la compréhension de ce dialogue intérieur offre un outil crucial pour le bien-être émotionnel et la dynamique des relations. 

Apprendre à décrypter nos émotions ainsi que leur lien étroit avec nos besoins et à s’exprimer de manière authentique est une clé pou une vie plus sereine et de relations plus profondes et épanouissantes.

En apprenant à identifier les besoins qui se cachent derrière nos émotions, nous pouvons mieux les comprendre et les satisfaire.

C’est l’un des objectifs de la Thérapie-Gestalt, qui grâce à ses outils, offre une meilleure compréhension de soi et aide à l’acquisition d’une posture plus alignée vis-à -vis des relations et des défis de la vie.

Les émotions : ce dialogue intérieur

Afin de bien comprendre, je vous propose de distinguer les réactions instinctives :

Peur, Colère, Tristesse, Dégoût, Joie.

Ces 5 types de réaction reconnues comme universel sont communs aux mammifères dont nous faisons partie et potentiellement à d’autres membres du règne animal. Il est à noté que certains types de réactions sont même décelables chez les végétaux, mais ce n’est pas là notre propos.

Ainsi notre instinct nous offre une grille de lecture simple mais efficace pour faire face à différentes situations en lien avec notre besoin premier : Rester en vie !

Par exemple :

  • Peur et Colère sont des réactions face au danger et nous poussent à la fuite ou au combat.
  • Tristesse et Joie nous permettent de ressentir et d’exprimer par les larmes, ou les rires notre interdépendance sociale.
  • Dégoût nous informe sur ce qui est comestible, ce qui peut nous nourrir ou nous empoisonner.

C’est affects « primordiaux » sont en quelque sorte objectifs dans le sens ou il ne sont pas conditionner par notre « égo », notre identité subjective.

Chaque émotion naît d’un besoin insatisfait ou satisfait. La joie peut par exemple traduire la satisfaction d’un besoin d’accomplissement, tandis que la tristesse exprimerait plutôt un manque de soutien, de connexion, de compréhension ou de reconnaissance, etc. La colère, quant à elle, pourrait signifier un besoin de justice, de respect, de sécurité, etc. En reconnaissant le message caché derrière chaque émotion, nous ouvrons la porte à une meilleure compréhension de nous-mêmes.

Dans une premier temps distinguons réactions instinctives et émotions

  • JOIE : La joie est présente lorsque vous vivez une expérience relationnelle complète avec les autres tout autant qu’avec vous-même. Elle exprime la complétude des instants présent ou rien ne manque.

  • TRISTESSE : Traduira quant à elle l’absence, la perte du lien d’attachement. Elle nous raconte la solitude et la pénurie d’affection primaire et vitale.

  • COLÈRE : Elle émerge de notre instinct de survie, nous préparant à nous défendre face au danger.

  • PEUR : A l’instar de la colère elle vise à nous préserver de la destruction et nous indique qu’il est temps de prendre la fuite.

  • DÉGOÛT : Il est le garant de notre sécurité « alimentaire », et tend également à exprimer ce qui peut être digérable en terme d’expérience.

Techniques pour identifier et réguler ses émotions

Maintenant que nous avons poser les bases de ce que sont les différents niveaux de nos émotions, entre réflexes vitaux et affections égotiques conditionnées. Nous pouvons mieux comprendre qu’il est beaucoup plus facile de réguler celles liées aux besoins moins impératifs.

L’observation des sensations physiques : Lorsque vous ressentez une émotion, prenez le temps de porter votre attention sur les sensations physiques que vous éprouvez.

Par exemple:

  • votre cœur bat-il la chamade ?
  • Vos muscles sont-ils tendus ?
  • Avez-vous des difficultés à respirer ?

En prenant conscience de ces sensations, vous pouvez commencer à identifier l’émotion qui vous traverse.

– En thérapie, exprimer ce que vous avez ressenti dans vos expériences émotionnelles, vous permet également de clarifier et de poser le vocabulaire nécessaire.

La motivation de l’émotion :

Une fois que vous avez identifié les sensations physiques associées à votre émotion, nommez-la.

Dites-vous par exemple :

  • « Je suis frustré(e) »
  • « Je suis intimidé(e) »
  • « Je suis inquiet(e) ».

Le simple fait de nommer une émotion permet de la désamorcer en partie, car il s’agit d’une prise de recule qui permet de ne plus s’identifier à l’émotion et de la reconnaître pour ce qu’elle est : un simple message.

– C’est là que le travail sur vous réalisé avec votre thérapeute sera d’un grand apport.

La recherche du besoin sous-jacent : Maintenant que vous avez identifié votre émotion et que vous l’avez nommée, demandez-vous quel besoin est à l’origine de celle-ci.

Quelques exemples :

  • Réussissez suffisamment à percevoir et assimiler l’affection ?
  • Vos relations avec vous-même et les autres sont elles des sources de valorisation et de reconnaissance ?
  • Êtes-vous en sécurité affective et arrivez-vous à faire confiance aux autres et à vous-même ?

Répondre à ces questions, vous permet de poser un regard sur la satisfaction de vos besoins. Ainsi, vous pouvez commencer à réguler vos émotions en les dissociant de qui vous êtes. Vous cessez de confondre le message (l’émotion) avec la réalité (le besoin). Par exemple pour un besoin de sécurité (émotion d’inquiétude) vous pouvez apprendre à trouver en vous les ressources nécessaires, vous pouvez vous reconnecter à vous-même pour vous sentir aimé et prendre conscience de votre propre valeur.

– Le dialogue intérieur tout comme la verbalisation et les apprentissages dans la compréhension de vos émotions, même à l’interprétation et au décryptage des besoins qui les sous-tendent.

Techniques de relaxation : Lorsque vous ressentez une émotion intense, il est important de vous calmer avant de pouvoir agir de manière réfléchie. Diverses techniques de relaxation peuvent vous y aider, telles que la respiration profonde, la méditation ou la relaxation musculaire progressive.

 

– Il est important de noter que ces outils nécessitent un entraînement pour pouvoir être mobilisés en temps utile.

 

L’expression authentique de ses émotions : Une fois que vous avez régulé votre émotion, il est nécessaire de l’exprimer de manière authentique à la personne concernée. Cela peut se faire par le biais d’une communication consciente et assertive, qui consiste à exprimer ses besoins et ses sentiments sans accuser ou blesser l’autre.

 

Acquérir la pleine capacité de responsabilité de ses émotions et de ses besoins et une compétence qui passe par la revisitation de l’expérience. Cela se fait en thérapie par le récit de soi et le reflet exploratoire qu’offre le thérapeute.

 

Responsabilité individuelle : la dynamique des relations

En réalité, si nos émotions naissent de besoins profonds, nous n’en sommes pas moins responsables de la manière dont nous les vivons et les exprimons. Se laisser submerger par la rancœur ou la mélancolie ne fait qu’aggraver la situation. En revanche, choisir d’exprimer ses émotions de manière créative permet d’amorcer un changement positif. Une compréhension mutuelle est alors possible, qui est impossible dans le récit de soi et de ce que « Je » ressens. Lorsque la colère éclate sans régulation, ce qu’il se passe n’est rien de plus que le déclenchement de la colère chez l’autre. Un peu comme si l’intention était de faire ressentir à l’autre ce que l’on ressent soi-même. Tu me fais mal, je te fais mal. Or, cette attitude ne devrait pas perdurer au-delà de la classe de 6éme.  

Pourquoi prendre la pleine responsabilité de son Bien-émotionnel est si essentiel dans la dynamique des relation ?

  • Tout d’abord, cela nous permet de prendre le contrôle de notre vie et de nos choix. Lorsque nous sommes conscients de nos émotions et que nous sommes capables de les réguler, nous ne sommes plus à la merci de nos réactions impulsives. Il est alors possible de trouver en soi comme dans notre entourage les ressources nécessaire à la satisfaction de nos besoins plutôt que de focaliser sur le message émotionnel.
Par exemple : Lorsque Pierre recevait une facture cela déclenchait chez lui une très grande inquiétude et de l’exaspération. Il pouvait passer un certain temps à ruminer en silence car il craignait d’alarmer sa femme. Pierre avait grandit dans une famille où l’argent manquait et cette pénurie créait de fortes tensions entre ses parents. Sa relation avec sa femme  subissait les conséquences de son mutisme. Jusqu’à ce qu’il prenne conscience, qu’il avait très peur du manque alors que leur situation financière, sans être opulente, leur permettait de faire face. En apprenant à exprimer ce qu’il vivait dans de telles situations, il se rendit compte que Marie, sa femme, pouvait le comprendre et le soutenir. On peut voir ici que la prise en compte de leur Bien-être émotionnel à changer la dynamique de leur relation.
  • Par conséquent, il devient possible d’améliorer nos relations et de les rendre plus fluides. En effet, lorsque nous sommes capables de comprendre et de réguler nos émotions, nous sommes plus à même de communiquer de manière efficace et de résoudre les conflits de manière constructive. De plus, Il n’est pas possible de faire des choix éclairés sous le coup de l’émotion et à fortiori sous l’emprise de nos réflexes vitaux.
Par exemple : Quand les poils de barbes de Mickaël venaient « décorer » le lavabo de la salle de bain, Cathy pestait seule en passant derrière lui. Cela finissait par la rendre très triste mais lorsqu’elle lui en parlait, très souvent sur un ton agressif, il lui semblait que Mickaël n’entendait rien et qu’il s’en fichait totalement. En comprenant qu’elle utilisait la colère pour exprimer son besoin de reconnaissance, elle réussit à changer sa façon de s’adresser à son compagnon. Ce dernier finit par entendre ce qu’elle vivait et changeât son comportement. Cerise sur le gâteau Mickaël se sentit également libre de lui raconter qu’il se sentait très frustré car Cathy attendait systématiquement qu’il devine ce qu’elle ressentait. Il avait besoin de clarté. Cette situation menait inexorablement leur couple vers l’incompréhension. Ensemble, ils purent enfin communiquer et exprimer leurs ressentis plutôt que des reproches par l’agressivité ou la fuite. Chacun d’eux prend aujourd’hui la responsabilité de ses besoins et ils ont cessé de se laisser dominer par des émotions égotiques.
  • Dès lors, que nous prenons pleinement conscience que nous ne sommes pas nos émotions et qu’elles ne nous définissent, pas nous pouvons améliorer et prendre soin de notre santé mentale et affective. En effet, les émotions négatives non régulées et inexprimées s’accumulent et à terme peuvent entraîner de la dépression, de l’anxiété et d’autres problèmes de santé mentale, voire physique. Elles auront également des effets notables sur nos « choix » de partenaire. Si je suis mes émotions alors je vais choisir des situations et des relations qui me font revivre les émotions auxquelles je m’identifie
Par exemple : Je repense à une jeune femme, Julie que j’ai accompagnée en thérapie et qui enfant avait subit le joug d’un père tyrannique. Elle cherchait inconsciemment à revivre cette tyrannie dans ses relations amoureuses, rejetant par la même les hommes doux et sécurisant. Au fur et à mesure des séances elle commença à comprendre que la frustration de son père la poussait à tout faire pour être une petite fille parfaite. Devenu femme elle avait développer une attirance envers des hommes d’un profil similaire à celui de son père, faisant tout son possible pour les satisfaire en s’oubliant totalement, et en agissant en cachette par culpabilité. Elle compris que sa culpabilité venait de son impuissance à satisfaire les besoins de son père et qu’elle ne se sentait, de se fait, jamais à la hauteur. Elle pu enfin se distinguer de sa culpabilité en comprenant qu’elle ne lui appartenait pas et qu’elle n’avait pas à satisfaire les besoins des autres. 
  • Il est essentiel de reconnaître que ce n’est pas l’autre qui nous fait ressentir de l’émotion, mais que c’est la satisfaction ou l’insatisfaction de nos besoins.
Par exemple : si quelqu’un nous insulte, ce n’est pas son insulte qui nous met en colère, mais plutôt le fait que nos besoin de respect, de reconnaissance, ou d’intégrité ne sont pas satisfaits.
  • Finalement, nous sommes responsables de la satisfaction de nos besoins tout autant que de la régulation de nos émotions. Cela signifie que nous ne pouvons pas attendre des autres qu’ils nous rendent heureux ou qu’ils comblent nos besoins. C’est à nous de trouver des moyens sains et ajustés de nous apaiser pour répondre à nos propres besoins.
Par exemple :

Voici quelques conseils pour prendre la responsabilité de son Bien-être émotionnel

  • Apprenez à identifier vos émotions.

  • Comprenez les besoins qui se cachent derrière vos émotions.

  • Développez des stratégies pour réguler vos émotions de manière créative.

  • Communiquez vos émotions de manière claire et assertive.

  • Apprenez à dire non et à fixer des limites.

  • Prenez soin de vous-même.

En prenant la responsabilité de nos émotions, nous pouvons améliorer notre vie de manière significative. N’oubliez pas que vous êtes le seul maître de vos émotions. Vous avez le pouvoir de choisir comment vous ressentez et comment vous exprimez vos émotions.

Choose wisely!*

*Choisissez judicieusement!

Lire la suite →