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Attachement - Psychothérapie Gestalt intégrative

Relations Épanouissantes : Attachement et l’Estime de Soi

Comment créer et vivre des relations épanouissantes ?

Cultiver des Relations Épanouissantes : Les Fondations de l’Attachement et de l’Estime de Soi

Développer des relations saines et équilibrées est essentiel pour une vie épanouissante. Dès l’enfance, nos capacités d’attachement se développent, influencées par les interactions avec nos figures parentales. L’estime de soi, elle, évolue tout au long de la vie, en fonction de nos expériences personnelles. En Gestalt Thérapie intégrative, nous revisitons ces expériences avec bienveillance, permettant de libérer les blocages et de cultiver des relations épanouissantes.

Clés pour une Relation Apaisée : Attachement et Sécurité

L’attachement, acquis entre 0 et 3 ans, se construit souvent à travers les soins maternels. Si les besoins de l’enfant sont satisfaits, il apprend à se sentir en sécurité et à donner et recevoir de l’amour de manière sereine.

Exemple  :
Imaginez un enfant qui grandit dans un environnement rassurant, où ses émotions sont accueillies. Adulte, il aura plus de facilité à exprimer ses besoins et ses sentiments dans une relation. À l’inverse, une personne ayant connu un attachement insécurisant pourrait ressentir de l’anxiété relationnelle et craindre l’abandon. En thérapie, revisiter ces expériences permet de réparer les schémas non fonctionnels et de recréer des liens plus solides.

Les Capacités de l’Attachement

Pour des relations équilibrées, certaines compétences sont essentielles, et elles se développent dans trois domaines :

  • Relation à soi : développer la sécurité intérieure, reconnaître et accepter ses émotions et ses besoins.
  • Relation aux autres : oser le contact, exprimer ses besoins, et s’engager de manière apaisée et durable.
  • Relation de couple : trouver le/la partenaire adéquat(e), vivre l’intimité, accepter la l’inter-dépendance réciproque et traverser les moments de crise sans s’effondrer.

Exemple :
Dans un couple, les conflits sont inévitables, mais ils peuvent être l’occasion d’approfondir la relation. Un partenaire avec un attachement sécurisant sera plus à même de discuter calmement, d’écouter les besoins de l’autre et de rétablir un équilibre après un désaccord. À l’inverse, une personne avec un attachement insécure pourra ressentir une peur intense de perdre l’autre et réagir de manière évitante, défensive ou agressive.

L’Estime de Soi et la Confiance en Soi : Piliers de l’Épanouissement

L‘estime de soi se construit sous le regard parental et évolue au gré de nos succès et de nos échecs. Une bonne estime de soi permet de se sentir confiant et digne, d’oser s’affirmer, de se respecter et de se réaliser pleinement.

Les Fondations de l’Estime de Soi :

  • Se donner une juste valeur et ne pas dépendre du regard des autres.
  • Réussir à réaliser ses objectifs et mobiliser l’énergie nécessaire.
  • Discerner la culpabilité inutile et s’attribuer une juste part de responsabilité.

Exemple :
Pensez à un employé qui reçoit une critique constructive. Une personne avec une bonne estime de soi pourra accueillir cette critique sans se sentir remise en question dans sa valeur personnelle. Au contraire, une personne avec une faible estime de soi pourrait se sentir accablée et voir sa confiance en soi affectée. Travailler sur l’estime de soi en Gestalt Thérapie permet de trouver une stabilité intérieure et d’éviter ces schémas auto-saboteurs.

Se Réaliser et Trouver Sa Place dans la Vie

Se sentir bien dans la vie nécessite une capacité à s’accorder de la valeur et à trouver la place qui nous correspond. Cela repose sur la perception de soi et de ses capacités, qui détermine la qualité des choix que l’on fait.

Exemple :
Supposons que vous soyez à un tournant professionnel, hésitant entre plusieurs options. Une bonne estime de soi vous aide à évaluer vos besoins réels et vos valeurs, vous permettant de faire un choix aligné avec vos aspirations. Cela pourrait inclure l’audace de quitter un emploi stable pour une opportunité qui reflète mieux vos passions.

Conclusion : Vers une Vie Apaisée et Épanouissante

La Gestalt Thérapie intégrative est une démarche puissante pour explorer ces aspects fondamentaux de l’attachement et de l’estime de soi. Bien que nos proches jouent un rôle clé dans notre vie, seul un professionnel bienveillant peut offrir l’espace sécurisé nécessaire pour revisiter ces dimensions.

En cultivant ces bases solides, vous pourrez ainsi aborder la vie avec plus de confiance, construire des relations épanouissantes et vivre pleinement votre potentiel.

Si vous souhaitez approfondir la théorie : ici

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La Gestalt : Psychothérapie de l’Ici et Maintenant

Gestalt, une thérapie de l'ici et maintenant

Qu’est ce que l’ici & maintenant ?

Vous entendez souvent parler de « l’Ici & Maintenant » mais qu’est ce que c’est au fond ?
Après tout on ne peut pas vivre sans prévoir ou sans se souvenir. Alors cette histoire d’ici et maintenant, c’est juste une fable pour les rêveurs, hippies perchés et autres illuminés, non ?


Si c’est ce que vous pensez, je vous propose de prendre un instant pour vous poser là.
Demandez vous à vous-même où se trouve votre vie ?
Croyez vous que votre vie se trouve dans vos souvenirs ?
Croyez vous que votre vie se trouve dans ce que vous ferez demain, pour Noël, dans dix ans, lorsque vous serez à la retraite ou bien mort ?
Ou peut être votre vie est elle un aller-retour entre vos souvenirs ou vos projections ?

A quel moment avez vous été le plus heureux dans votre vie si ce n’est dans un Ici & Maintenant ?

L’ESPRIT HUMAIN PEUT FONCTIONNER DE MULTIPLES MANIÈRES.

Une d’elle, la plus commune, consiste à fluctuer entre le souvenir et la projection.
Par exemple lorsque nous désirons un objet qui nous « comblera de bonheur », nous projetons une image du plaisir que nous pourrions ressentir quand nous le posséderons. Mais en réalité nous créons en nous-même un manque, une attirance vers le futur et une frustration dans notre présent.
Soit nous n’obtiendrons jamais cette chose et passerons notre existence dans le manque et la frustration, soit nous acquérons cette chose que nous convoitons et tout en ayant l’impression d’avoir abouti, nous en faisons un souvenir, c’est à dire le manque de ce que nous désirions en essayant de retrouver une sensation. Mais la sensation n’existe que dans l’Ici et maintenant. C’est un peu comme essayer de se remémorer un rêve.
Ce que nous faisons c’est créer en nous un manque puis nous n’avons de cesse que d’y mettre fin, pour recréer un nouveau manque et ainsi de suite, en fuyant l’instant présent.
La remémoration de l’instant où nous avons fini de désirer l’objet est elle même une frustration.
Il ne nous reste plus qu’à trouver un nouveau désir pour un autre manque.
Cette façon de traverser la vie, c’est un peu comme monter dans un avion qui n’atterrit jamais, jusqu’à ce que … faute de carburant l’avion ne se crashe.
C’est vivre dans un rêve perpétuel, une image mentale de la réalité entre espoir et désespoir.
Vous n’avez aucun pouvoir dans un rêve, vous ne pouvez pas diriger vos rêves et encore moins vos cauchemars.

PRENONS UN AUTRE EXEMPLE, LE SEXE.

Il existe bien des façons de faire l’amour. Celui ou celle qui est dans l’attitude que je décris (projection/souvenir) s’identifie à son désir, à ses pensées et n’aura pour seul objectif que d’atteindre l’orgasme, c’est son but. L’objet de son désir est sa finitude, il/elle rêve de ce qu’il/elle fait.
C’est une attitude égotique, ce n’est pas un partage, chacun étant dans son rêve.
C’est le désir de finir le désir.
Une fois l’orgasme passé il ne reste plus rien que du vide. Ce n’est pas que l’orgasme soit une mauvaise chose, c’est qu’en faire un objectif masque la beauté de ce qu’est faire l’Amour.
Combien de femmes n’ont jamais connu de vrai orgasme simplement parce que leur partenaire se focalise sur le but et non sur l’expérience ?

C’est la même chose pour la vie, si vous focalisez sur la finitude, vous ne vivez pas, vous mourrez.

EN QUOI CELA EST IL NÉFASTE ?

Cela nous rend dépendant. Nous ne sommes pas dépendant des choses, du tabac, de l’alcool, du sexe, nous sommes dépendants des phénomènes, des sensations qu’elles provoquent en nous. La projection permanente nous rend dépendants à la frustration car elle nous donne l’illusion d’exister. 

Mais c’est oublier que le manque … C’est la souffrance.


Partout où nous portons de manière prolongée notre attention, nos neurones s’activent pour créer des connexions. Plus nous focalisons sur les choses, plus nous créons de l’attachement pour ces choses. Alors Lorsque nous en remplissons notre vie de manque, que faisons nous ?
Et cela dépasse même notre propre personne car nous tous sommes le monde dans lequel nous vivons. Nous créons tous ensemble les conditions propices à la réalisation de notre désir de manque, de frustration, de souffrance. Pour s’en rendre compte il suffit d’observer, tout est là sous nos yeux.
Mais pour observer il est nécessaire d’être dans l’instant présent, Ici et Maintenant.



Être dans l’instant présent, Ici et Maintenant c’est vivre, c’est exister pleinement, c’est voir toutes les facettes du diamant.
C’est observer tout ce qui est observable, ressentir tout ce qui est en nous et autour de nous. C’est apprécier le voyage, la chance qui nous est donnée de faire l’expérience de la vie. Tout le reste n’est qu’une illusion. La vie, l’expérience de la vie n’est qu’a l’intérieur de nous même. Tout ce qui nous projette en dehors de l’Ici et Maintenant nous projette en dehors de nous-même dans un rêve qui n’est pas notre existence, qui n’est qu’une facette du diamant.

L’Ici & maintenant

C’est se détacher de la sensation pour Être sans subir, c’est cesser de confondre le Soi avec sa forme, avec son image, avec la pensée. C’est cesser de souffrir.

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L’attachement sous l’angle de la Gestalt-thérapie

Comment la théorie de l’attachement peut être intégrée dans la pratique de la Gestalt-thérapie.

L’attachement est un aspect fondamental du développement humain qui influence la manière dont nous interagissons avec le monde qui nous entoure. Cette théorie a été largement explorée et développée par des psychologues tels que John Bowlby et Mary Ainsworth. Dans le contexte de la Gestalt-thérapie, l’attachement est abordé de manière intégrative pour mieux comprendre comment les schémas relationnels influencent la manière dont nous percevons et interagissons avec notre environnement.

Les Bases de la Théorie de l’Attachement

La théorie de l’attachement suggère que dès la petite enfance, nous développons des modèles mentaux de base pour interagir avec les autres. Ces modèles sont façonnés par les expériences de soin que nous recevons de nos figures d’attachement primaires, généralement nos parents ou soignants. Ces modèles d’attachement sont classiquement décrits comme étant sécurisants, anxieux-ambivalents, évitants ou désorganisés.

Dans la Gestalt-thérapie intégrative, on reconnaît que ces modèles d’attachement jouent un rôle essentiel dans la manière dont nous percevons nos besoins et nos désirs. Les schémas d’attachement peuvent se manifester dans nos interactions actuelles, influençant nos réponses émotionnelles et comportementales.

L’Intégration de la Théorie de l’Attachement dans la Gestalt-Thérapie

La Gestalt-thérapie est une approche holistique qui se concentre sur la conscience, la responsabilité et la croissance personnelle. Lorsqu’elle est intégrée à la théorie de l’attachement, elle devient un outil puissant pour explorer la manière dont les schémas d’attachement affectent notre expérience.

La Conscience de Soi et des Schémas d’Attachement.

La première étape dans l’intégration de la théorie de l’attachement est la prise de conscience. Les Gestalt-praticiens aident les clients à explorer leurs schémas d’attachement en les amenant à reconnaître comment ils se manifestent dans leur vie quotidienne. Cela peut inclure des schémas de dépendance, d’évitement ou de recherche constante d’approbation.

La Responsabilité et la Transformation.

Une fois que la conscience des schémas d’attachement est établie, le travail en Gestalt-thérapie consiste à accompagner les clients à prendre la responsabilité de leurs schémas et à les transformer. Il ne s’agit pas de juger ou de blâmer, mais de comprendre comment ces schémas peuvent être modifiés pour mener à une vie plus épanouissante.

L’Expérience Émotionnelle en Temps Présent.

 La Gestalt-thérapie encourage l’exploration des émotions en temps réel. La métabolisation de l’attachement signifie que les émotions liées à des expériences passées peuvent être explorées à travers des exercices et des dialogues créatifs. Cela aide les clients à libérer les émotions refoulées liées à leur histoire développementale.

Les Relations Actuelles.

 Les schémas d’attachement sont souvent révélés dans les relations actuelles. La Gestalt-thérapie offre l’opportunité d’explorer ces schémas dans le contexte des relations présentes, en aidant les clients à développer des capacités relationnelles plus saines.

L’Intégration du Self et des Relations.

En fin de compte, l’objectif de la Gestalt-thérapie intégrative est d’intégrer ces nouvelles prises de conscience dans la vie quotidienne du client. Cela signifie développer un sentiment renouvelé de soi et une capacité à créer des relations plus satisfaisantes.

Conclusion

L’intégration de la théorie de l’attachement dans la Gestalt-thérapie offre un cadre puissant pour comprendre comment nos schémas d’attachement influencent notre expérience du monde. En travaillant avec un Gestalt-praticien, les individus peuvent explorer ces schémas, les transformer et créer des relations plus épanouissantes. Cela contribue à une croissance personnelle et à un bien-être émotionnel plus profond.

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Infidélité douleur et insécurité de l’amour

L'infidélité et douleur de l'amour

Si on parlait d’infidélité ?  

Tout d’abord, quelques chiffres :

Pour 88% des Français tous sexes confondus il ne fait aucun doute qu’avoir régulièrement des relations sexuelles avec un autre partenaire est de l’infidélité. 

Les femmes sont 92% à le penser, contre 83% des hommes. Cependant on peut observer des nuances décroissantes en fonction des actes qui pourraient être associés à la tromperie. Ainsi les actes impliquant un contact physique restent majoritairement considérés comme de l’infidélité. C’est dans les actes de séduction, de rêverie ou de fantasme que l’opinion change. Si bien qu’échanger des messages coquins est une tromperie pour 63% des femmes et pour 51% des hommes. D’autre part les deux sexes s’entendent à 41% pour considérer le fait de penser à quelqu’un d’autre pendant l’acte sexuelle comme de l’infidélité. 

Notre société est basée sur des principes moraux hérités, si ce n’est de la culture religieuse, au moins du code Napoléonien qui a fortement influencé le IXème et le XXème siècle, tant par ses réglementations de la relation homme femme, que par les rebellions qu’elles ont suscités tout au long du XXème siècle, comme dans les années 70 ou l’on prônait l’amour libre. Même si en réalité l’infidélité dans les années 70 n’affichait qu’un taux de 19% contre 43% aujourd’hui. La technologie y est certainement pour beaucoup en facilitant la mise en relation et la discrétion. Plus besoin de sortir de chez soi pour flirter ou prendre rendez-vous. 
Voilà pour les chiffres mais ce ne sont que des chiffres, froids pragmatiques, mathématiques.
 

        

Douleur et insécurité de l’amour.


Qu’est ce qui fait l’infidélité, où commence-t-elle vraiment ?
 

Là encore ce n’est pas pareil pour les hommes et les femmes. Il est d’ailleurs intéressant de constater que le fait que leur partenaire ait rêvé de faire l’amour avec un(e) autre relève plus de l’infidélité pour les hommes que pour les femmes. 

L’infidélité ce n’est pas la même chose en fonction du sexe, mais ce n’est pas non plus la même chose pour chacun. En fonction de notre éducation, de notre apprentissage de la sexualité et du modèle de couple que nous avons eu, nous n’aurons pas la même approche, ni les mêmes réactions. 

Cela va toucher notre construction profonde. D’abord liée à l’enjeu d’attachement, notre sécurité vis à vis de l’amour des autres. C’est l’insécurité de l’amour. En ce point c’est une véritable question de vie ou de mort.
Car l’attachement est un enjeu vital. Être aimer de « sa Maman » est indispensable pour qu’un bébé puisse survivre et se développer.
 

Mais également l’enjeu d’estime de soi et la manière dont nous nous aimons nous-même. Si l’autre me trompe c’est que je ne vaux rien, penserons certains. A l’inverse celui qui trompe le fait parfois pour vérifier sa capacité de séduction et valider ainsi sa valeur. 

Finalement l’infidélité est une question de perception comme toutes les expériences de la vie. Elle commence au moment où quelque chose se passe en nous qui vient toucher nos émotions et le sentiment de perdre la confiance que nous accordions à la personne aimée. 

Certains d’ailleurs n’accordent que peu ou pas d’importance à une infidélité sexuelle alors qu’ils ou elles auront tendance à se sentir trahis par les sentiments que leur partenaire porte à une ou un autre. 

La perte de confiance qui résulte de la tromperie atteint d’ailleurs aussi et surtout la confiance en soi. C’est une mise en insécurité profonde qui met en doute notre propre capacité à maîtriser notre vie. 

L’infidélité c’est ce qui se passe en nous, ce raz de marée émotionnel qui nous submerge. C’est le sentiment que tout s’effondre dans la vie que l’on croyait acquise et qui ne sera jamais plus la même.   
Face à cela, il est important de ne pas rester seul(e). Je peux vous accompagner pour vous aider à reprendre pied. Je vous écoute sans jugement, ni prise de parti, avec bienveillance et sans tabous.
Mon but est de vous offrir une chance de redémarrer une nouvelle vie, de sauver votre couple ou de partir, mais dans tous les cas de clarifier les choses pour prendre la meilleure décision pour vous.

L’infidélité, du point de vue de la Gestalt-thérapie intégrative, est un domaine complexe et sensible qui peut être exploré en mettant l’accent sur la conscience, la responsabilité personnelle et la compréhension des schémas de comportement. Plutôt que de juger ou de moraliser, la Gestalt-thérapie intégrative cherche à comprendre les dynamiques sous-jacentes et à aider les individus à développer une meilleure conscience d’eux-mêmes et de leurs relations. Voici une réflexion sur l’infidélité dans ce contexte :

Comprendre l’Infidélité

L’infidélité est un phénomène complexe qui peut avoir des répercussions profondes sur les individus et leurs relations. Du point de vue de la Gestalt-thérapie intégrative, elle peut être considérée comme le résultat de schémas de comportement et de croyances profondément enracinés qui se manifestent dans la relation. Plutôt que de condamner l’infidélité en tant que telle, la Gestalt-Thérapie invite à explorer les raisons qui ont conduit à cette trahison.

Exploration des Besoins Non Satisfaits

La Gestalt-thérapie intégrative commence par explorer les besoins non satisfaits au sein de la relation. L’infidélité peut souvent être le symptôme d’une insatisfaction sous-jacente. Les individus peuvent se sentir déconnectés, non compris, ou négligés dans leur relation actuelle. En travaillant avec un Gestalt-Praticien, ils peuvent prendre conscience de leurs besoins insatisfaits et apprendre à les exprimer de manière constructive à leur partenaire.

Responsabilité Personnelle

Un aspect clé de la Gestalt-thérapie intégrative est la prise de responsabilité personnelle. Les personnes impliquées dans une infidélité sont encouragées à reconnaître leur propre responsabilité dans leurs actions. Cela ne justifie pas l’infidélité, mais cela aide à comprendre les facteurs qui ont contribué à cette décision. Il peut s’agir de schémas de comportement acquis pendant l’enfance ou de difficultés non résolues (Gestalts inachevées) dans la relation.

Exploration des Schémas Relationnels

Les schémas relationnels sont au cœur de la Gestalt-thérapie intégrative. Les individus sont invités à explorer comment leurs expériences passées, y compris celles liées à leurs relations familiales et à d’autres expériences de vie, influencent leur comportement dans la relation actuelle. L’infidélité peut être liée à des schémas tels que la peur de l’abandon, la recherche constante d’approbation ou le désir d’éviter l’intimité émotionnelle.

La Possibilité de Croissance Personnelle et Relationnelle

La Gestalt-thérapie intégrative offre la possibilité de transformer la douleur de l’infidélité en une opportunité de croissance personnelle et relationnelle. En comprenant les schémas et les besoins sous-jacents, les individus peuvent travailler sur eux-mêmes et sur leur relation. Cela peut inclure l’apprentissage de compétences de communication, la réparation de la confiance et le développement d’une meilleure compréhension mutuelle.

Pour conclure, la Gestalt-thérapie intégrative aborde l’infidélité avec compassion et compréhension plutôt qu’avec jugement. Elle invite les individus à explorer les motivations profondes derrière leurs actions, à assumer la responsabilité de leurs choix, et à travailler vers une meilleure compréhension de soi et des autres. Cela peut contribuer à la croissance personnelle et à la réparation des relations affectées par l’infidélité.

Voir aussi : L’infidélité ne se limite pas à un simple acte sexuel

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Les enjeux de développement : Attachement et Estime de Soi

Les enjeux de développement

On parle d’enjeux parce que le développement d’une personne est un processus dont le résultat est incertain. Ce processus est soumis à l’environnement dès les premiers instants de la vie. Les enfants ont une capacité naturelle à être dans la joie, à prendre le bon. Quand leur environnement est positif, que les bons ingrédients sont présents, il leur fournit plus de facteurs de résilience que de facteurs de risque.

« Pourquoi certaines personnes ont gardé cette capacité juvénile de bonheur alors que d’autres l’on perdu ? »

Des études ont permis de constater qu’il existe des constantes dans le développement d’une personne. Quelque soit le moment et le lieu. Chaque bébés ont les mêmes besoins fondamentaux de relation avec leur maman. Puis une fois enfants avec leur père.

L’attachement

L’attachement est une constante universelle, c’est un enjeu vital. Cet enjeu commence même avant la naissance par la mobilisation de la mère qui redirige toute son attention sur son bébé à naître. Donald W. Winnicot parle de « préoccupation maternelle primaire ».

Pour qu’un nouveau né puisse survivre.

Il est indispensable qu’il ait une figure maternelle à laquelle s’attacher. Celle-ci est significative selon John Bowlby et va permettre la constitution d’une base de sécurité pour l’enfant qui lui permettra d’explorer le monde extérieur en toute sécurité. Cette figure d’attachement que Winnicot appelle « une mère suffisamment bonne » permet à l’enfant de métaboliser un attachement sécure. Cela se construit grâce à l’alternance de stimulations et d’apaisements, à la présence psychique et physique de la mère et à son accordage avec le « bios », le tempérament inné de son bébé et aux réponses quelle donne à la satisfaction de ses besoins.

C’est également une fonction de socialisation.

L’enfant apprend d’abord à communiquer avec ses parents puis acquiert la confiance en l’autre. Ceci durant les 3 premières années qui conditionnent le développement des connexions entre le système Limbique (siège de la mémoire et des émotions) et le lobe préfrontal (en charge de la régulation émotionnelle). Si cette relation particulière entre la mère et son bébé est existante mais déficiente, l’enfant va se développer mais avec des handicapes. Il ne sera pas à même de développer pleinement ses potentiels et apparaîtront des boiteries dans les capacités nécessaires à l’établissement de relations saines et équilibrées, un manque de régulation émotionnel et d’autonomie, voire certains troubles de la santé psychique.

L’estime de soi :

Tantôt nous nous aimons, tantôt nous nous détestons.

L’estime de soi, c’est « Qui je suis, Mon regard sur moi, Mon amour de moi », et ce que je fais de ma vie avec tout ça. C’est le mélange des regards et des jugements que je porte sur moi. C’est aussi le jugement de moi et le jugement de moi sous le regard des autres. L’estime de soi n’a de sens que dans le cadre de relations sociales. Nous percevons l’existence de l’estime de soi au travers de nos émotions. Elle pèse sur notre bien être intérieur, notre tranquillité et nos inquiétudes. Au travers de nos comportements, spontanéité et blocages sont eux aussi sous son emprise dans nos relations sociales ou dans nos actions.
L’enjeu de l’estime de soi c’est également l’acquisition de la confiance en soi.

L’estime de soi est la résultante du regard sur soi.

Au travers de nos pensées c’est encore notre estime de soi qui fait que notre regard tend à se tourner vers les manques et les menaces ou qu’il se montre capable de voir aussi tout le reste.
L’estime de soi est la résultante du regard sur soi, des émotions que cela entraîne et des comportements que cela induit. Elle est inhérente à la nature humaine et indissociable de la conscience de soi. Nous sommes dotés de la capacité de réfléchir sur nous, cela nous permet de nous analyser, de nous observer et donc de nous changer, de nous adapter, de nous améliorer. Mais l’estime de soi peut également servir à se détester, se mépriser, se critiquer, à se rendre la vie impossible et inconfortable ou encore nous rendre toutes formes d’actions impossible.

Les capacités liées à une bonne estime de soi vont être liées à la confiance en soi.

Cet enjeu d’estime de soi se métabolise en premier lieu sous le regard du père, qui dans le meilleur des cas saura être juste, régulé, cadrant et valorisant. Il s’agit d’un processus émotionnel sans cesse actualisé par le vécu des situations de la vie, les réussites, les échecs, le regard porté sur soi ainsi que le regard des autres et son interprétation. Les capacités liées à une bonne estime de soi vont être liées à la confiance en soi, à l’auto-valorisation, au respect de soi et des autres, à la place que l’on s’accorde dans la vie, à la régulation émotionnelle, à l’image se soi, à l’adaptation à l’environnement …

L’estime de soi va conditionner notre conduite psycho-comportementale, nous permettre de nous déployer ou au contraire nous pousser à nous rétracter. Elle est surtout sensible aux échecs et aux rejets.

La Gestalt Thérapie Intégrale permet de revisiter ses enjeux.
Elle apporte les réparations nécessaires à leurs métabolisations offrant ainsi une seconde chance développementale.

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