Anxiété sociale et prospérité professionnelle

L'anxiété sociale au travail

L’anxiété sociale, également appelée phobie sociale, se caractérise par une peur intense des situations sociales où l’individu craint d’être jugé ou évalué négativement. Dans le milieu professionnel, cette anxiété peut entraver l’épanouissement et la progression de carrière. Il est donc essentiel d’identifier les signes de l’anxiété sociale, notamment lors des réunions, des interactions entre collègues et des entretiens d’embauche, afin de mettre en place des stratégies adaptées.

Signes d’anxiété sociale en milieu professionnel :

  1. Réunions :
    • Évitement de la prise de parole : Les personnes concernées peuvent éviter de s’exprimer, de partager des idées ou de poser des questions, par crainte du jugement ou de l’évaluation négative de leurs collègues.
    • Inconfort visible : Manifestations physiques telles que rougissements, transpiration excessive, tremblements ou balbutiements lors des interventions en public.
    • Préparation excessive : Une préparation minutieuse, voire excessive, avant les réunions pour anticiper toutes les questions possibles, reflétant une peur de l’imprévu et du jugement.
  2. Interactions entre collègues :
    • Isolement : Tendance à éviter les interactions informelles, comme les pauses-café ou les déjeuners en groupe, préférant rester seul pour ne pas être confronté à des situations sociales anxiogènes.
    • Difficulté à établir des relations : Peine à créer des liens ou à participer à des discussions informelles, pouvant être perçue à tort comme de la froideur ou un manque d’intérêt.
    • Comportements d’évitement : Éviter le contact visuel, rester en retrait lors des discussions de groupe ou déléguer des tâches nécessitant une interaction sociale.
  3. Entretiens d’embauche :
    • Stress intense : Anxiété disproportionnée avant et pendant l’entretien, se traduisant par des symptômes physiques tels que des nausées, des maux de tête ou une accélération du rythme cardiaque.
    • Discours hésitant : Difficulté à articuler ses compétences et expériences, avec des réponses courtes ou vagues, par peur d’être jugé ou de dire quelque chose de déplacé.
    • Auto-sabotage : Tendance à minimiser ses réalisations ou à exprimer des doutes sur ses capacités, reflétant une faible estime de soi liée à l’anxiété sociale.

Conséquences sur la carrière :

L’anxiété sociale peut limiter les opportunités professionnelles, notamment en conduisant à refuser des promotions ou des postes à responsabilités par peur des interactions sociales accrues. Elle peut également affecter la perception par les collègues et supérieurs, entraînant une sous-estimation des compétences réelles de l’individu.

Stratégies pour gérer l’anxiété sociale au travail :

  • Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) : Cette approche aide à identifier et à modifier les pensées négatives liées aux situations sociales, favorisant des comportements plus adaptés.
  • Techniques de relaxation : La pratique régulière de la respiration profonde, de la méditation ou du yoga peut réduire les symptômes physiques de l’anxiété.
  • Exposition graduelle : S’exposer progressivement aux situations redoutées, en commençant par des interactions moins stressantes, permet de diminuer l’anxiété associée.
  • Développement des compétences sociales : Participer à des ateliers ou des formations pour améliorer la communication et renforcer la confiance en soi dans les interactions professionnelles.

Il est important de noter que l’anxiété sociale est un trouble reconnu qui peut être atténué avec un accompagnement approprié. Les personnes concernées sont encouragées à consulter des professionnels spécialisés pour élaborer un plan d’action adapté à leur situation spécifique.

Mon accompagnement pour surmonter l’anxiété sociale au travail

En tant que Gestalt-Praticien, j’accompagne les personnes souffrant d’anxiété sociale grâce à une approche humaniste et intégrative. Mon travail s’appuie sur :

  • La Gestalt-thérapie : Une approche centrée sur la prise de conscience de soi et de ses schémas relationnels. Elle permet d’explorer les blocages émotionnels et relationnels dans un cadre bienveillant, et de travailler sur la manière dont ces blocages se manifestent au travail, en famille et dans la relation amoureuse établie tout comme dans la recherche de la relation intime.
  • Les techniques issues de la TCC : Je propose des exercices ciblés pour identifier et transformer les pensées automatiques négatives, en les remplaçant par des comportements plus adaptés et sereins.

Grâce à ces approches, je vous aide à mieux comprendre vos réactions dans les interactions sociales, à prendre confiance en vous et à aborder les situations professionnelles avec plus de sérénité et d’authenticité.

N’hésitez pas à me contacter pour en discuter ou pour entamer un travail sur cette problématique qui peut fortement impacter votre bien-être professionnel et personnel.

Lire la suite →

Qu’est ce que le bonheur dans un monde d’incertitude

Qu'est ce que le bonheur dans un monde d'incertitude

Le bonheur : une manière de bien-être accessible grâce à la Gestalt-thérapie

Le bonheur est un état d’esprit.

Le bonheur est un état de bien-être que tous aspirent à atteindre. Est-il possible de le définir universellement ? Qu’est ce que le bonheur dans un monde d’incertitude et comment le trouver ?

Le bonheur est une question de perception

Le bonheur est une notion subjective. Ce qui rend une personne heureuse peut ne pas en rendre une autre heureuse. Il est donc important de comprendre que le bonheur est une expérience personnelle et unique.

Le bonheur ne dépend pas uniquement des circonstances extérieures. Il est également influencé par notre état d’esprit. En effet, notre façon de penser et de percevoir le monde a un impact important sur notre niveau de bonheur.

Par exemple certaines de nos expériences influencent de manière plus ou moins forte la façon dont nous prenons notre place dans le monde, dans notre environnement et dans nos relations. Quelles soient liées à des traumatismes forts ou à des micro-traumas répétés ces expériences laissent des traces qui modèlent nos perceptions et notre « réalité ».

Dès lors, il s’agit plus de « nettoyer » notre existence en apprenant à résilier ce qui de notre passé encombre notre présent. C’est ce que propose le dialogue thérapeutique et la Gestalt-Thérapie.

Comprendre et accepter l’impermanence du bonheur 

Le bonheur n’est pas un état permanent et il est parfois nécessaire de traverser des déserts pour retrouver de vertes pairies. Tout comme la lumière à besoin de l’ombre, nous ne pouvons percevoir la joie sans la tristesse. En revanche, ce qui compte c’est de demeurer capable de retrouver la joie après la tristesse. Cependant, la vie peut parfois fermer l’accès à la résilience en nous-même. Il devient alors difficile de recontacter notre énergie vitale, et l’existence peut devenir un fardeau subit, si lourd à porter.   

La Gestalt-thérapie : une approche holistique du bonheur

La Gestalt-thérapie est une approche psycho-thérapeutique qui vise à aider les personnes à mieux se connaître et à développer leur conscience de soi. Cette thérapie se base sur l’idée que le bonheur est possible en apprenant à vivre dans l’instant présent et en acceptant qui nous sommes, avec nos forces et nos failles. Peu importe ce qui a été vécu, sortir de son passé ici et maintenant, c’est s’offrir l’opportunité d’un nouvel avenir. Vous n’êtes pas ce que vous avez vécu, mais ce que vous voulez vivre.

Grâce à un soutien inconditionnel, une écoute sans jugement, une présence bienveillante, votre Gestalt-thérapeute vous accompagne dans un processus de résilience en vue de vous ouvrir des portes insoupçonnées qu’il est parfois difficile d’ouvrir seul(e).

Les clés du bonheur selon la Gestalt-thérapie

La Gestalt-thérapie propose plusieurs clés pour accéder au bonheur :

 

    • Apprendre à se connaître : La première étape vers le bonheur est de mieux se connaître. Cela implique d’identifier ses schémas, ses besoins, ses valeurs et ses aspirations.

    • Développer sa conscience de soi : La conscience de soi est la capacité à observer ses pensées, ses émotions et ses sensations sans jugement. Elle permet de mieux comprendre ses réactions et de faire des choix plus conscients.

    • Vivre dans l’instant présent : La Gestalt-thérapie encourage à vivre dans l’instant présent, sans se laisser submerger par le passé ou le futur. Cela permet de profiter pleinement de chaque moment et d’apprécier les petites et les grandes choses de la vie.

    • Accepter ses émotions : La Gestalt-thérapie considère que toutes les émotions sont valides et qu’il est important de les accepter sans jugement. Cela permet de mieux gérer ses émotions et de ne pas se laisser submerger par elles.

    • Se responsabiliser : La Gestalt-thérapie encourage les individus à prendre la responsabilité de leur vie et de leurs choix. Cela permet de prendre le contrôle de son destin et de se créer une vie plus authentique.

La Gestalt-thérapie : un accompagnement vers le bonheur

Un thérapeute Gestalt peut vous aider à cheminer vers le bonheur en vous accompagnant dans votre exploration de soi et en vous aidant à développer votre conscience de soi.

Le bonheur n’attend pas : commencez dès aujourd’hui

N’attendez plus pour commencer à cultiver votre bonheur ! La Gestalt-thérapie est une approche accessible et efficace qui peut vous aider à vivre une vie plus heureuse et plus épanouie.

En tant que praticien en Gestalt-thérapie Intégrative, je suis heureux de vous accompagner sur ce chemin.

N’hésitez pas à me contacter pour prendre rendez-vous.

Conclusion

Le bonheur est un état de bien-être accessible à tous. En apprenant à mieux se connaître et à vivre dans l’instant présent, il est possible de cultiver son bonheur et de vivre une vie plus épanouie. La Gestalt-thérapie est une approche holistique qui peut vous aider à cheminer vers le bonheur.

N’hésitez pas à me contacter pour prendre rendez-vous et faire le premier pas vers votre épanouissement.

Pour mieux comprendre :

Lire la suite →

L’impact des réseaux sociaux, le cerveau et la créativité

Impact des réseaux sociaux sur le cerveau

Comprendre les effets délétères d’une utilisation compulsive des réseaux sociaux, en particulier les applications basées sur le scrolling comme TikTok. 

La technologie devient de plus en plus un enjeu majeur dans nos vies et l’avènement de l’IA en est un exemple flagrant. Sans rejeter un instant cette évolution, je souhaite par cet article vous proposer un regard sur les effets qu’elle peut avoir sur de jeunes cerveaux encore en construction. Les défis d’aujourd’hui sont directement liés à ce que nous voulons comme monde pour demain, celui de nos jeunes. C’est pourquoi il est si important de comprendre L’impact des réseaux sociaux, le cerveaux et la créativité.

Voici donc une lecture dans laquelle j’ai essayé de synthétiser un certain nombre d’éléments sur l’utilisation des réseaux sociaux à base de scrolling principalement. Le sujet m’a été inspiré par plusieurs de mes clients et clientes qui se retrouvent dans des difficultés sociales, relationnelles, et identitaires. Lorsque l’on creuse un peu un point commun les relies, une consommation excessive voir compulsive de la boîte à image.   
 

Effets sur le cerveau et la dopamine : 

Plongeons plus profondément dans la relation entre l’utilisation intensive des réseaux sociaux, en particulier TikTok, et l’impact sur le cerveau, en mettant en lumière les mécanismes complexes de la dopamine. 

Nature addictive des vidéos courtes : TikTok se distingue par sa nature captivante basée sur des vidéos courtes. Cette caractéristique, bien que stimulante et divertissante, peut devenir un double tranchant. Les vidéos succintes favorisent une consommation rapide et fréquente, créant ainsi une exposition répétée à des stimuli visuels et sonores engageants. Ces stimuli déclenchent la libération de dopamine, contribuant à une sensation de plaisir instantané et de récompense. 

Dopamine et renforcement comportemental : 

La dopamine agit comme un messager chimique dans le cerveau, jouant un rôle clé dans le système de récompense. Lorsque nous faisons quelque chose qui procure du plaisir, comme visionner une vidéo amusante sur TikTok, le cerveau libère de la dopamine, renforçant ainsi le comportement. C’est un processus naturel qui motive les individus à répéter des actions associées au plaisir. 

Développement de la dépendance : 

Cependant, le problème survient lorsque cette libération de dopamine devient excessive et trop fréquente. L’utilisation répétée de TikTok, avec sa succession rapide de vidéos stimulantes, peut créer un schéma de dépendance. L’utilisateur, attiré par le plaisir immédiat que procurent ces contenus, peut développer une tolérance, nécessitant une consommation de plus en plus fréquente pour atteindre le même niveau de satisfaction. 

Besoin constant de consultation : 

La dépendance à TikTok se manifeste par un besoin constant de consulter l’application. C’est une quête perpétuelle de ce pic de dopamine, une recherche insatiable de satisfaction immédiate. L’utilisateur peut se sentir poussé à vérifier régulièrement la plateforme, même au détriment d’autres activités importantes. Cela peut affecter la productivité, le sommeil et même les interactions sociales hors ligne. 

Répercussions sur la santé mentale : 

Au fil du temps, cette dépendance peut avoir des répercussions sur la santé mentale des jeunes. L’épuisement mental, la diminution de la concentration, voire des symptômes de dépression peuvent survenir. La nécessité constante de stimulation peut également entraîner des difficultés à apprécier des activités moins immédiates mais plus enrichissantes à long terme. 

Stratégies pour un usage sain : 

Pour contrer ces effets néfastes, il est crucial d’encourager des stratégies d’utilisation saine des réseaux sociaux. Cela pourrait inclure la définition de limites de temps, des périodes de désintoxication numérique, et la diversification des activités pour réduire la dépendance à la stimulation constante de la dopamine. Ces mesures visent à rétablir un équilibre sain entre la vie en ligne et hors ligne, préservant ainsi la santé mentale des jeunes générations.  

Le manque induit par l’éloignement : 

Explorons plus en détail le phénomène du manque ressenti par les jeunes lorsqu’ils s’éloignent des plateformes sociales, mettant en lumière la nature complexe de cette dépendance comportementale. 

Nature du manque : 

Lorsque les jeunes prennent une pause ou tentent de s’éloigner des réseaux sociaux, un sentiment de vide ou de manque peut surgir. Ce phénomène est intimement lié à la réduction soudaine de la stimulation de la dopamine, le neurotransmetteur du plaisir. Comme mentionné précédemment, l’utilisation intensive des réseaux sociaux, telle que sur TikTok, entraîne une libération fréquente de dopamine, créant ainsi une attente constante de cette sensation agréable. 

Dépendance comportementale : 

Ce manque n’est pas simplement une réaction émotionnelle, mais plutôt le signe d’une dépendance comportementale. Lorsque les jeunes s’habituent à la gratification instantanée fournie par les réseaux sociaux, l’arrêt soudain de cette source de plaisir peut déclencher des symptômes similaires à ceux observés dans d’autres types d’addictions. Cela comprend l’irritabilité, l’anxiété, voire la dépression, soulignant ainsi la profondeur de la connexion entre l’usage intensif des réseaux sociaux et le bien-être émotionnel. 

Mécanismes neurologiques sous-jacents : 

Au niveau neurologique, ce manque est étroitement lié à la régulation de la dopamine dans le cerveau. Lorsque l’exposition constante aux stimuli des réseaux sociaux cesse, le cerveau réagit en ajustant la production de dopamine. Ce processus peut prendre du temps, pendant lequel les jeunes ressentent ce vide. Comprendre ces mécanismes neurologiques sous-jacents est essentiel pour sensibiliser les lecteurs aux conséquences potentielles d’une dépendance aux réseaux sociaux. 

L’importance de la sensibilisation :  

Il est essentiel que les jeunes, les parents et les éducateurs comprennent que ce sentiment de manque n’est pas simplement une faiblesse personnelle, mais plutôt le résultat de processus biologiques complexes. En comprenant cela, il devient possible de mettre en place des stratégies d’accompagnement plus efficaces pour aider les individus à surmonter cette dépendance. 

Encourager des pauses régulières : 

Une suggestion pratique pourrait être d’encourager des pauses régulières dans l’utilisation des réseaux sociaux. Cela permettrait au cerveau de rétablir son équilibre naturel de dopamine et d’aider les jeunes à développer une relation plus saine avec ces plateformes. Il est donc prépondérant d’avoir une réelle prise de conscience de ces mécanismes, de manière à initier un dialogue sur la nécessité d’une utilisation équilibrée des médias sociaux pour préserver la santé mentale des jeunes générations. 

Par exemple mieux vaut éviter de le ou la culpabiliser, l’addiction ne se traite pas avec des : 

“Lâche ce truc, ça te rend débile … ». 

Proposez plutôt des activités créatives, même si votre ado traîne des quatre fers. Créez un lien affectif importe plus que tout dans cette situation. Il va lui falloir un vrai sevrage, mais en douceur.   

 

Le manque induit par l’éloignement et son lien avec l’ennui : 

Lorsque les jeunes s’éloignent des plateformes sociales, le sentiment de manque est souvent exacerbé par une autre dimension importante : l’ennui. Ce lien entre le manque et l’ennui contribue à l’incapacité grandissante d’y faire face de manière créative. 

Manque, ennui et recherche constante de stimulation : 

Le manque ressenti lors de l’éloignement des réseaux sociaux est souvent amplifié par l’ennui. Les jeunes, habitués à la constante stimulation des médias sociaux, peuvent trouver difficile de faire face à des moments d’inactivité. Lorsque la dopamine n’est plus libérée de manière régulière par les interactions en ligne, l’ennui peut devenir un déclencheur du manque, incitant les individus à revenir fréquemment vers les réseaux sociaux pour échapper à cet état. 

Défi créatif face à l’ennui : 

L’ennui a historiquement été le catalyseur de nombreuses innovations et créations. Cependant, l’incapacité croissante des jeunes à faire face à l’ennui de manière créative est un défi majeur. Les réseaux sociaux, en fournissant une distraction constante, ont en quelque sorte érodé la capacité à tolérer l’ennui et à en faire une source d’inspiration. Lorsque qu’ils sont confrontés à des moments de calme, certains jeunes peuvent ressentir forte anxiété liée à l’ennui, cherchant immédiatement à le combler par une stimulation externe. 

Effets sur la créativité : 

Cette dépendance à l’égard des réseaux sociaux peut avoir des répercussions sur la créativité. La créativité émerge souvent dans des moments de calme mental, lorsque l’esprit a l’occasion de dériver et d’explorer des idées. L’incapacité à tolérer l’ennui peut entraver le processus créatif, limitant la capacité des jeunes à développer des pensées originales et des solutions innovantes aux défis qui se présentent à eux. 

Stratégies pour réhabiliter la créativité face à l’ennui : 

Il devient impératif d’encourager des stratégies visant à réhabiliter la créativité face à l’ennui. Cela pourrait inclure des activités offline, telles que la lecture, la méditation, le bricolage, le sport ou même le simple fait de laisser son esprit vagabonder librement. Il est impératif de redécouvrir la richesse de la créativité qui peut émerger de moments de calme et de réflexion. Dans le cas contraire c’est le sens même de l’existence qui se perd. 

 

Effets asociaux des réseaux sociaux : 

Plongeons davantage dans les conséquences sociales des réseaux sociaux, en mettant en lumière le sentiment de manquer quelque chose (FOMO) et ses implications sur l’estime de soi et la confiance en soi chez les jeunes. 

Le FOMO et la comparaison constante : 

Le FOMO, ou Fear of Missing Out, est une conséquence fréquente de l’utilisation intensive des réseaux sociaux. Les jeunes, constamment exposés aux expériences excitantes de leurs pairs, peuvent développer une anxiété liée à la peur de manquer des événements sociaux, des tendances, ou des expériences captivantes. Cette comparaison constante crée un climat où chaque nouvelle publication peut intensifier le sentiment de manque et nourrir le besoin constant de rester connecté. 

Impact sur l’estime de soi : 

La comparaison constante avec la vie en ligne des autres peut avoir des répercussions significatives sur l’estime de soi des jeunes. Les moments de bonheur, de réussite et d’excitation partagés sur les réseaux sociaux peuvent créer une pression implicite pour que chacun atteigne des standards souvent irréalistes. Les jeunes peuvent alors développer des sentiments d’insuffisance, de ne pas être à la hauteur des réussites de leurs pairs, impactant ainsi leur estime personnelle. 

Problèmes de confiance en soi : 

En résultat direct, cette pression sociale virtuelle peut éroder la confiance en soi. Les jeunes peuvent se sentir jugés en fonction de la quantité de « j’aime » ou de commentaires qu’ils reçoivent, créant ainsi une validation externe comme mesure de leur propre valeur. Cette dépendance à la reconnaissance en ligne peut devenir une source majeure d’anxiété sociale, affectant la confiance en soi des individus, en particulier lorsque les interactions dans la vie réelle ne correspondent pas aux normes numériques. 

Stratégies pour promouvoir une santé sociale : 

Intégrer des stratégies visant à promouvoir une santé sociale équilibrée est essentiel. Encourager les jeunes à prendre du recul par rapport aux comparaisons constantes, à définir leurs propres définitions de la réussite, et à cultiver des relations authentiques en dehors de la sphère numérique ne peut qu’être bénéfique. Mettez en avant l’idée que chaque individu vit sa vie à son propre rythme et que la diversité des expériences est une richesse, plutôt qu’une source de comparaison. 

 

Isolement vis-à-vis de la nature et ses conséquences : 

Approfondissons l’impact souvent négligé de l’utilisation excessive des réseaux sociaux sur la connexion avec la nature, mettant en lumière les avantages thérapeutiques perdus et les répercussions sur l’équilibre psychique et social des jeunes. 

Avantages thérapeutiques de la nature : 

La nature a démontré des avantages thérapeutiques significatifs pour la santé mentale et le bien-être. Des études ont montré que le simple fait de passer du temps en plein air, loin des écrans, peut réduire le stress, améliorer la concentration, et favoriser une meilleure santé émotionnelle. L’utilisation excessive des réseaux sociaux peut priver les jeunes de ces bienfaits naturels, compromettant ainsi leur équilibre émotionnel et psychologique. 

Isolement et problèmes d’équilibre psychique : 

Lorsque les jeunes se retirent dans le monde virtuel des médias sociaux, ils peuvent s’isoler de la réalité tangible qui les entoure, notamment la nature. Cette déconnexion peut contribuer à des problèmes d’équilibre psychique. Le manque d’exposition à la beauté naturelle, au calme des espaces verts, et à l’air frais peut augmenter le stress, l’anxiété et d’autres problèmes de santé mentale. 

Impact sur l’équilibre social : 

En outre, l’isolement vis-à-vis de la nature peut également influer sur l’équilibre social des jeunes. Les activités en plein air offrent des opportunités de socialisation informelle, de création de liens avec d’autres personnes partageant les mêmes intérêts, et de renforcement des relations interpersonnelles. Le manque de ces expériences peut contribuer à un éloignement social, affectant la qualité des relations hors ligne. 

Recommandations pour la reconnexion avec la nature : 

Une recommandation précieuse pour atténuer ces effets serait d’encourager activement les jeunes à réduire le temps passé sur les écrans et à se reconnecter avec la nature. Cela pourrait inclure des activités telles que des promenades en plein air, des randonnées, ou simplement passer du temps dans un parc. Cette initiative vise à rétablir l’équilibre en permettant aux jeunes de retrouver les bienfaits apaisants et régénérants de la nature. 

Intégration dans le quotidien : 

Mettre en avant l’idée que la nature ne devrait pas être un simple complément occasionnel, mais plutôt une partie intégrante du quotidien, peut changer la perspective des jeunes sur leur relation avec l’environnement naturel. Cela pourrait également contribuer à créer une culture où la connexion avec la nature est valorisée tout autant que la connectivité en ligne. 

 

Solutions pour un équilibre numérique sain : 

Cher lecteur, nous comprenons tous les défis auxquels nous sommes confrontés dans cet univers numérique constamment connecté. Trouver un équilibre entre le monde en ligne et la vie réelle est essentiel pour notre bien-être, surtout pour les jeunes qui sont en plein processus de découverte d’eux-mêmes. Voici quelques recommandations spécifiques pour favoriser une utilisation plus consciente des médias sociaux et renforcer les liens avec les jeunes. 

  1. Fixez des limites de temps ensemble : Prenez le temps de discuter avec les jeunes de l’importance d’un usage équilibré des médias sociaux. Ensemble, établissez des limites de temps réalistes et atteignables pour l’utilisation quotidienne des écrans. Cela peut créer une compréhension mutuelle et encourager une utilisation plus intentionnelle.
  2. Proposez des activités créatives : Suggérez des activités créatives qui stimulent l’imagination et la pensée indépendante. Encouragez-les à explorer des talents artistiques, à écrire, à créer de la musique, ou à s’engager dans des projets manuels. Ces activités non seulement offrent une pause bienvenue des écrans, mais aussi favorisent le développement de compétences créatives essentielles.
  3. Privilégiez le temps de qualité : Favorisez des moments de qualité plutôt que de quantité. Plutôt que de simplement coexister dans la même pièce tout en utilisant des appareils, privilégiez des moments où vous êtes pleinement présents. Cela peut inclure des repas sans écrans, des promenades en famille, ou tout simplement des instants où la connexion humaine prend le dessus sur la connectivité en ligne.
  4. Entretenez le lien affectif : Bien que les adolescents puissent parfois manifester une contre-dépendance, il est crucial d’entretenir le lien affectif. Restez ouvert à la communication, montrez un intérêt authentique pour leurs expériences en ligne, et soyez prêt à partager les vôtres. Un dialogue ouvert crée un espace où les jeunes peuvent se sentir compris et soutenus.

Définition de la contre-dépendance : La contre-dépendance se réfère à un schéma de comportement où une personne réagit de manière excessive à la dépendance perçue d’une autre, souvent en adoptant des attitudes opposées ou en établissant des barrières pour maintenir une autonomie perçue. Dans le contexte des médias sociaux, cela pourrait se manifester par une résistance à l’idée d’être guidé dans l’utilisation des écrans, même si cela vient d’une intention positive. 

Cher lecteur, en mettant en pratique ces suggestions, nous pouvons créer un environnement où la technologie s’intègre harmonieusement dans nos vies, sans compromettre notre bien-être. Ensemble, travaillons vers une utilisation consciente des médias sociaux et cultivons des relations significatives avec les jeunes qui les soutiennent dans leur croissance personnelle. 

 

Conclusion : 

Un Défi Partagé pour Toutes les Générations 

Il est indéniable que les réseaux sociaux, avec TikTok en tête, façonnent de manière significative la manière dont les jeunes interagissent avec le monde qui les entoure. En plongeant dans les mécanismes complexes de la dopamine, du manque ressenti lors de l’éloignement, des effets sur la créativité, des conséquences sociales, et de l’isolement vis-à-vis de la nature, nous révélons les multiples facettes des défis auxquels ils sont confrontés. 

Pourtant, il est crucial de reconnaître que ce défi n’est pas exclusivement celui des jeunes. Bien au contraire, les adultes, en particulier les parents, ne sont pas à l’abri des pièges de la sur-utilisation des réseaux sociaux. Leur propre relation avec la technologie peut influencer directement celle de leurs enfants, car ils agissent comme des modèles. 

Beaucoup de parents, tout comme les adolescents, peuvent trouver difficile de s’éloigner de l’écran, tombant parfois dans les mêmes schémas d’utilisation compulsive. Ceci crée un cercle vicieux où les jeunes, cherchant souvent à imiter les comportements observés, perpétuent un modèle d’usage peu équilibré des médias sociaux. 

Ainsi, il est nécessaire d’élargir la perspective de l’accompagnement. Plutôt que de se concentrer uniquement sur les jeunes, envisageons également un soutien aux parents. Un accompagnement qui ne juge pas, mais qui éduque. Comprendre les enjeux d’une communication apaisée, d’une gestion du temps en ligne équilibrée, et du maintien d’une connexion émotionnelle même face à la contre-dépendance souvent observée chez les adolescents. 

Cette prise de conscience collective ouvre la voie à des solutions plus complètes. En intégrant l’idée que les adultes peuvent aussi bénéficier d’un accompagnement pour trouver un équilibre sain avec la technologie, nous encourageons une approche familiale qui favorise un environnement numérique plus équilibré et conscient. 

Dans cette quête d’équilibre, la créativité et le lien affectif jouent un rôle central. Proposer des activités créatives aux jeunes, même s’ils résistent initialement, crée une alternative attrayante à l’écran. Entretenir le lien affectif avec les adolescents, malgré leur contre-dépendance apparente, est la clé pour instaurer un dialogue ouvert où ils se sentent compris et soutenus. 

Ainsi, chers lecteurs, en adoptant ces approches et en favorisant une compréhension mutuelle des défis liés aux réseaux sociaux, nous pouvons construire des ponts intergénérationnels. Des ponts qui favorisent une utilisation consciente des médias sociaux, préservant ainsi le bien-être mental, émotionnel, et relationnel de chacun, jeunes et adultes compris. 

Lire la suite →

Relations Épanouissantes : Attachement et l’Estime de Soi

Comment créer et vivre des relations épanouissantes ?

Cultiver des Relations Épanouissantes : Les Fondations de l’Attachement et de l’Estime de Soi

Développer des relations saines et équilibrées est essentiel pour une vie épanouissante. Dès l’enfance, nos capacités d’attachement se développent, influencées par les interactions avec nos figures parentales. L’estime de soi, elle, évolue tout au long de la vie, en fonction de nos expériences personnelles. En Gestalt Thérapie intégrative, nous revisitons ces expériences avec bienveillance, permettant de libérer les blocages et de cultiver des relations épanouissantes.

Clés pour une Relation Apaisée : Attachement et Sécurité

L’attachement, acquis entre 0 et 3 ans, se construit souvent à travers les soins maternels. Si les besoins de l’enfant sont satisfaits, il apprend à se sentir en sécurité et à donner et recevoir de l’amour de manière sereine.

Exemple  :
Imaginez un enfant qui grandit dans un environnement rassurant, où ses émotions sont accueillies. Adulte, il aura plus de facilité à exprimer ses besoins et ses sentiments dans une relation. À l’inverse, une personne ayant connu un attachement insécurisant pourrait ressentir de l’anxiété relationnelle et craindre l’abandon. En thérapie, revisiter ces expériences permet de réparer les schémas non fonctionnels et de recréer des liens plus solides.

Les Capacités de l’Attachement

Pour des relations équilibrées, certaines compétences sont essentielles, et elles se développent dans trois domaines :

  • Relation à soi : développer la sécurité intérieure, reconnaître et accepter ses émotions et ses besoins.
  • Relation aux autres : oser le contact, exprimer ses besoins, et s’engager de manière apaisée et durable.
  • Relation de couple : trouver le/la partenaire adéquat(e), vivre l’intimité, accepter la l’inter-dépendance réciproque et traverser les moments de crise sans s’effondrer.

Exemple :
Dans un couple, les conflits sont inévitables, mais ils peuvent être l’occasion d’approfondir la relation. Un partenaire avec un attachement sécurisant sera plus à même de discuter calmement, d’écouter les besoins de l’autre et de rétablir un équilibre après un désaccord. À l’inverse, une personne avec un attachement insécure pourra ressentir une peur intense de perdre l’autre et réagir de manière évitante, défensive ou agressive.

L’Estime de Soi et la Confiance en Soi : Piliers de l’Épanouissement

L‘estime de soi se construit sous le regard parental et évolue au gré de nos succès et de nos échecs. Une bonne estime de soi permet de se sentir confiant et digne, d’oser s’affirmer, de se respecter et de se réaliser pleinement.

Les Fondations de l’Estime de Soi :

  • Se donner une juste valeur et ne pas dépendre du regard des autres.
  • Réussir à réaliser ses objectifs et mobiliser l’énergie nécessaire.
  • Discerner la culpabilité inutile et s’attribuer une juste part de responsabilité.

Exemple :
Pensez à un employé qui reçoit une critique constructive. Une personne avec une bonne estime de soi pourra accueillir cette critique sans se sentir remise en question dans sa valeur personnelle. Au contraire, une personne avec une faible estime de soi pourrait se sentir accablée et voir sa confiance en soi affectée. Travailler sur l’estime de soi en Gestalt Thérapie permet de trouver une stabilité intérieure et d’éviter ces schémas auto-saboteurs.

Se Réaliser et Trouver Sa Place dans la Vie

Se sentir bien dans la vie nécessite une capacité à s’accorder de la valeur et à trouver la place qui nous correspond. Cela repose sur la perception de soi et de ses capacités, qui détermine la qualité des choix que l’on fait.

Exemple :
Supposons que vous soyez à un tournant professionnel, hésitant entre plusieurs options. Une bonne estime de soi vous aide à évaluer vos besoins réels et vos valeurs, vous permettant de faire un choix aligné avec vos aspirations. Cela pourrait inclure l’audace de quitter un emploi stable pour une opportunité qui reflète mieux vos passions.

Conclusion : Vers une Vie Apaisée et Épanouissante

La Gestalt Thérapie intégrative est une démarche puissante pour explorer ces aspects fondamentaux de l’attachement et de l’estime de soi. Bien que nos proches jouent un rôle clé dans notre vie, seul un professionnel bienveillant peut offrir l’espace sécurisé nécessaire pour revisiter ces dimensions.

En cultivant ces bases solides, vous pourrez ainsi aborder la vie avec plus de confiance, construire des relations épanouissantes et vivre pleinement votre potentiel.

Si vous souhaitez approfondir la théorie : ici

Lire la suite →

Comprendre l’influence du père sur l’estime de soi

Comment un père juste influence le développement de l'estime de soi

Comment un Père Juste Favorise l’Épanouissement de son Enfant 

Lorsque nous évoquons le concept du « Père Juste » dans le développement de l’estime de soi de l’enfant, il est crucial de souligner le rôle essentiel des émotions et de la compréhension des besoins de l’enfant comme étant les siens, distincts de toute projection du père. 

  

L’un des piliers fondamentaux de ce concept est l’amour inconditionnel.

Le père juste incarne cet amour, qui offre à l’enfant un socle solide sur lequel bâtir son estime de soi. L’amour inconditionnel signifie que l’enfant est accepté, aimé et valorisé pour ce qu’il est, indépendamment de ce que le père ressent ou souhaite. Cela crée un sentiment de sécurité émotionnelle, renforçant ainsi la confiance en soi de l’enfant. 

  

L’amour inconditionnel ne doit pas être confondu avec l’absence de règles.

Le père juste établit des règles et des limites claires qui visent à guider l’enfant, lui fournir un cadre sûr et lui enseigner des valeurs importantes. Ces règles sont expliquées de manière à ce que l’enfant comprenne les raisons qui les sous-tendent. Cette approche encourage la compréhension et l’adhésion aux règles, tout en garantissant que les besoins de l’enfant sont pris en compte. 

  

Lorsque l’enfant teste les règles, il exprime souvent ses émotions.

Le père juste reconnaît que ces émotions sont les messagères des besoins de l’enfant. Il prend le temps de comprendre ce que l’enfant ressent, même s’il ne partage pas nécessairement ces émotions. Cette écoute active permet à l’enfant de se sentir compris et respecté en tant que personne à part entière. 

  

Engager le dialogue sans se perdre en explications

En cas de désaccord persistant sur une règle, le père juste s’engage dans un dialogue avec l’enfant. Il s’efforce de comprendre les besoins de l’enfant, tout en partageant ses propres préoccupations. Cette communication ouverte aide l’enfant à voir que ses besoins sont pris au sérieux et que ses émotions sont respectées. 

  

L’art de la négociation, et règles fondamentales

La négociation peut aboutir à des ajustements raisonnables des règles, ce qui permet à l’enfant de se sentir entendu et impliqué dans le processus décisionnel. Cependant, si la règle est fondamentale et ne peut être modifiée, des conséquences appropriées sont appliquées. Ces conséquences sont expliquées et mises en œuvre de manière respectueuse, de sorte que l’enfant apprenne à prendre des responsabilités pour ses actes. 

  

Malgré les désaccords, le père juste réaffirme constamment son amour pour son enfant, indépendamment des émotions du moment. Cela renforce le sentiment de sécurité émotionnelle de l’enfant, lui permettant de s’épanouir en toute confiance. 

  

En résumé,

Le Père Juste joue un rôle crucial en reconnaissant les émotions de l’enfant comme les messagères de ses besoins. En comprenant et en répondant à ces besoins de manière respectueuse, le père favorise le développement d’une estime de soi solide, encourage la conformité aux règles et promeut une expression émotionnelle saine, permettant ainsi à l’enfant de grandir en toute confiance. 

Père dysfonctionnels et conséquences développementales 

En psychologie, notamment du point de vue de la Gestalt-thérapie, plusieurs types de pères dysfonctionnels peuvent être identifiés. Ces pères dysfonctionnels présentent des comportements, des attitudes ou des traits de personnalité qui ont un impact négatif sur la construction de l’estime de soi de l’enfant. Voici quelques exemples de ces types de pères dysfonctionnels et leurs effets potentiels sur l’estime de soi de l’enfant, en incluant les conséquences de la violence verbale et/ou physique du père, ainsi que les effets de la violence sur la mère, auxquelles l’enfant peut assister : 

  

  1. Le Père Critique :

   – Le père critique est constamment insatisfait et exprime des critiques négatives envers l’enfant. 

   – Effets possibles sur l’estime de soi : L’enfant peut développer une faible estime de soi, se sentir inadéquat et douter de sa valeur. La violence verbale peut aggraver ces effets en provoquant une détérioration de la confiance en soi. 

  

  1. Le Père Absent :

   – Le père absent est physiquement ou émotionnellement peu présent dans la vie de l’enfant. 

   – Effets possibles sur l’estime de soi : L’enfant peut se sentir négligé, non valorisé, ce qui peut contribuer à une estime de soi déficiente. L’absence du père peut également entraîner des sentiments d’abandon. 

  

  1. Le Père Autoritaire :

   – Le père autoritaire impose des règles strictes et n’encourage pas la communication ouverte. 

   – Effets possibles sur l’estime de soi : L’enfant peut éprouver de la peur, de la soumission, et avoir du mal à exprimer ses opinions, ce qui peut affecter sa confiance en lui. La violence physique ou verbale du père peut causer des traumatismes émotionnels et physiques. 

  

  1. Le Père Manipulateur :

   – Le père manipulateur utilise la manipulation émotionnelle pour obtenir ce qu’il veut de l’enfant. 

   – Effets possibles sur l’estime de soi : L’enfant peut se sentir utilisé, confus, et avoir du mal à établir des limites saines. La violence verbale et émotionnelle peut intensifier ces problèmes en créant de l’anxiété et de la méfiance. 

  

  1. Le Père Narcissique :

   – Le père narcissique se concentre sur ses propres besoins et n’accorde pas d’attention suffisante aux besoins de l’enfant. 

   – Effets possibles sur l’estime de soi : L’enfant peut développer un sentiment de négligence, de frustration, et avoir du mal à s’affirmer. La violence verbale et émotionnelle peut renforcer ces sentiments d’inutilité et d’insignifiance. 

  

  1. Le Père Abusif :

   – Le père abusif peut être physiquement, émotionnellement ou verbalement abusif envers l’enfant. 

   – Effets possibles sur l’estime de soi : L’enfant peut souffrir de traumatismes, de peur, et développer une estime de soi très endommagée. La violence physique ou verbale peut provoquer des blessures, à la fois physiques et émotionnelles, qui ont un impact à long terme sur la santé mentale de l’enfant. 

  

Lorsque l’enfant est témoin de la violence entre son père et sa mère, cela peut engendrer des traumatismes supplémentaires, notamment des sentiments de peur, de culpabilité et d’impuissance. Ces expériences peuvent avoir des conséquences à long terme sur la manière dont l’enfant perçoit les relations, la sécurité émotionnelle, et sa propre estime de soi. La Gestalt-thérapie peut aider à traiter ces traumatismes et à travailler sur la reconstruction de l’estime de soi, en encourageant une meilleure compréhension de soi et de ses besoins.  

Les conséquences des abus sexuels 

De plus, Il est important d’aborder les conséquences des abus sexuels sur le développement de l’enfant, bien que ce soit un sujet délicat. Les abus sexuels peuvent avoir des effets graves sur l’estime de soi et la santé mentale de l’enfant.  

Voici quelques-unes des conséquences possibles des abus sexuels sur le développement de l’enfant : 

  

  1. Traumatisme émotionnel : Les abus sexuels peuvent entraîner un traumatisme émotionnel sévère chez l’enfant. Ils peuvent éprouver de la honte, de la culpabilité, de la peur, de la confusion, de la colère et de l’anxiété.

  

  1. Altération de l’estime de soi : Les enfants victimes d’abus sexuels peuvent développer une faible estime d’eux-mêmes. Ils peuvent se sentir souillés, sans valeur, et se blâmer eux-mêmes pour ce qui s’est passé.

  

  1. Problèmes de confiance : Les abus sexuels peuvent entraîner des problèmes de confiance chez l’enfant, qui peut avoir du mal à faire confiance aux autres et à établir des relations saines.

  

  1. Troubles du comportement : Les enfants peuvent manifester des troubles du comportement tels que l’agressivité, la dépression, l’automutilation, la consommation de substances, et des comportements sexuels inappropriés.

  

  1. Impact sur les relations : Les abus sexuels peuvent avoir un impact sur la capacité de l’enfant à établir et à maintenir des relations saines à l’âge adulte. Ils peuvent avoir du mal à établir des frontières saines et à exprimer leurs besoins.

  

  1. Conséquences à long terme : Les effets des abus sexuels peuvent persister à l’âge adulte, affectant la santé mentale, la vie amoureuse, la sexualité, et le bien-être global de la personne.

  

La Gestalt-thérapie peut jouer un rôle crucial dans le traitement des traumatismes causés par les abus sexuels. Elle offre un espace sécurisé pour explorer ces expériences douloureuses, aider l’individu à reconstruire son estime de soi, à gérer les émotions, à développer des compétences relationnelles, et à guider vers la guérison. L’approche holistique de la Gestalt-thérapie permet de travailler sur le passé et de favoriser la croissance personnelle en se concentrant sur le présent. C’est un processus qui nécessite du temps et du soutien, mais qui peut contribuer à la guérison et à la restauration de l’estime de soi. 

 

En conclusion,

Le rôle du père dans la construction de l’estime de soi de son enfant est d’une importance capitale. Un père juste, aimant, et respectueux crée un environnement propice à l’épanouissement de l’estime de soi de son enfant. L’amour inconditionnel, l’acceptation, le respect des besoins de l’enfant, et la communication ouverte sont les piliers de cette construction. 

  

Lorsque le père assume son rôle de modèle, de guide, et de soutien émotionnel, il permet à son enfant de développer une estime de soi saine et solide. Cette estime de soi solide devient le fondement sur lequel l’enfant construira sa personnalité, développera sa confiance en lui, et établira des relations saines. 

  

En revanche, les pères dysfonctionnels, qu’ils soient absents, violents, méprisants, ou abusifs, peuvent laisser des cicatrices profondes dans la psyché de leur enfant. Les conséquences de ces expériences peuvent se manifester sous la forme de troubles de l’estime de soi, de problèmes de confiance, de comportements autodestructeurs, et de difficultés dans les relations interpersonnelles. 

  

Un accompagnement en psychothérapie offre un espace de guérison pour ceux qui ont souffert de l’absence ou de la présence négative d’un père. Il permet d’explorer ces blessures, de comprendre leur impact, et de travailler vers la restauration de l’estime de soi.   

  

En fin de compte,

Le père a un rôle fondamental dans la construction de l’estime de soi de son enfant. Un père aimant et juste peut être un puissant catalyseur de croissance et de bien-être. Pour ceux qui ont connu des pères dysfonctionnels, la Gestalt-thérapie offre un chemin vers la guérison, la croissance, et la restauration de l’estime de soi. Ainsi que des outils pour construire des relations saines, établir des frontières, et vivre une vie épanouie malgré les défis du passé. Il est essentiel de reconnaître l’impact de ce rôle et de prendre des mesures pour favoriser un environnement positif qui soutient le développement sain de l’estime de soi de l’enfant. 

Lire la suite →

Comprendre et guérir la Dépendance Affective

Comprendre la Dépendance Affective à travers la Gestalt-Thérapie Intégrative 

 

La Gestalt-thérapie intégrative est une approche psychothérapeutique qui vise à comprendre l’être humain dans sa globalité, en intégrant différents aspects de sa personnalité et de son expérience. Elle se concentre sur le présent, favorise la prise de conscience et l’exploration des émotions, et encourage l’autonomie et la responsabilité personnelle. Lorsqu’il s’agit de dépendance affective, la Gestalt-thérapie intégrative explore en profondeur les schémas de comportement, les croyances et les émotions qui sous-tendent cette problématique. 

Les Causes de la Dépendance Affective 

La dépendance affective peut trouver ses racines dans diverses expériences de vie et facteurs de risques psychologiques. En Gestalt-thérapie intégrative, il est essentiel d’explorer ces causes pour comprendre comment elles ont contribué au développement de la dépendance affective chez un individu.  

Voici quelques-unes des causes courantes de la dépendance affective : 

L’attachement insécuritaire dans l’enfance : Les personnes qui ont connu des attachements insécuritaires pendant leur enfance, notamment le manque d’attention et d’amour de la part de leurs parents, sont plus susceptibles de développer une dépendance affective à l’âge adulte. 

Blessures émotionnelles passées : Les expériences traumatisantes, telles que des relations passées toxiques ou des ruptures douloureuses, peuvent laisser des cicatrices émotionnelles qui rendent difficile la confiance en soi et la confiance dans les autres. 

Le besoin de validation externe : Les individus dépendants affectifs ont souvent un besoin excessif de validation et d’approbation de la part des autres pour se sentir bien dans leur peau. Ils dépendent des autres pour renforcer leur estime de soi. 

La peur de l’abandon : La peur intense d’être abandonné ou rejeté peut pousser une personne à s’accrocher à des relations malsaines par peur de la solitude ou de l’isolement. 

Les attentes irréalistes : Les croyances irréalistes sur l’amour et les relations peuvent conduire à des attentes démesurées envers les partenaires, ce qui rend difficile la satisfaction dans une relation. 

Les Manifestations de la Dépendance Affective 

La dépendance affective se manifeste de diverses manières, et ces manifestations peuvent varier d’une personne à l’autre. En Gestalt-thérapie intégrative, il est essentiel d’explorer ces manifestations pour aider les individus à reconnaître et à comprendre leur propre dépendance affective.  

Voici quelques-unes des manifestations courantes : 

Le besoin constant d’attention et d’affection : Les personnes dépendantes affectives recherchent en permanence l’attention et l’affection de leur partenaire, ce qui peut devenir épuisant pour ce dernier. 

La Peur de l’indépendance : Les individus dépendants affectifs ont souvent peur de l’indépendance et de la solitude, ce qui les pousse à rester dans des relations malsaines plutôt que d’être seuls. 

L’évitement des conflits : Pour éviter les conflits et la possibilité de rupture, les personnes dépendantes affectives peuvent sacrifier leurs propres besoins et désirs au profit de leur partenaire. 

L’idéalisation du partenaire : Les personnes dépendantes affectives ont tendance à idéaliser leur partenaire, les plaçant sur un piédestal et ne voyant que leurs qualités positives, même si la relation est toxique. 

La dépendance financière ou matérielle : Certaines personnes dépendantes affectives peuvent devenir financièrement dépendantes de leur partenaire, ce qui les rend encore plus vulnérables dans la relation. 

Stratégies de Traitement de la Dépendance Affective en Gestalt-Thérapie Intégrative 

La Gestalt-thérapie intégrative offre un cadre efficace pour traiter la dépendance affective. Elle encourage l’individu à prendre conscience de ses schémas de comportement, à explorer ses émotions et à développer une plus grande autonomie émotionnelle.  

Voici quelques-unes des stratégies de traitement utilisées en Gestalt-thérapie intégrative pour traiter la dépendance affective : 

La Pleine Conscience : La pleine conscience est une pratique clé en Gestalt-thérapie intégrative. Elle aide les individus à se reconnecter avec leurs émotions, leurs sensations corporelles et leurs besoins actuels, ce qui peut les aider à mieux comprendre leur dépendance affective. 

L’Exploration des Émotions : La Gestalt-thérapie accompagne l’exploration en profondeur des émotions. Les individus sont encouragés à exprimer et à comprendre leurs émotions liées à la dépendance affective, ce qui peut les aider à les gérer de manière plus saine. 

La Prise de Conscience des Schémas : Les schémas de comportement liés à la dépendance affective sont explorés en détail. Les individus apprennent à identifier leurs schémas de comportement destructeurs et à les ajuster par des réponses plus créatives. 

Le Renforcement de l’Estime de Soi : L’estime de soi est souvent affectée par la dépendance affective. En Gestalt-thérapie intégrative, les individus travaillent sur le renforcement de leur estime de soi et de leur confiance en eux. 

La Responsabilité Personnelle : Les individus sont incités à prendre la responsabilité de leurs propres émotions, besoins et actions. Cela les aide à développer une plus grande autonomie émotionnelle et relationnelle. 

L’Exploration des Relations Passées : Les relations passées sont examinées pour comprendre comment elles ont influencé la dépendance affective. Cette exploration permet de guérir les blessures émotionnelles ainsi que les failles développementales. 

La Redéfinition des Relations : Enfin, les individus apprennent à redéfinir leurs attentes et leurs besoins dans les relations. Ils découvrent comment créer des relations plus saines et équilibrées. 

Pour Conclure :

La dépendance affective peut être une problématique complexe, à laquelle la Gestalt-thérapie intégrative offre un cadre efficace pour la comprendre et la traiter. En explorant les causes, les manifestations et adaptant les stratégies de traitement de la dépendance affective, la G.T.I. aide les individus à progressivement guérir et développer des relations plus saines et épanouissantes. La pleine conscience, l’exploration des émotions, la responsabilité personnelle et la redéfinition des relations sont autant d’éléments clés de ce processus de résilience. La dépendance affective peut être surmontée, et la Gestalt-thérapie intégrative peut être un outil puissant pour y parvenir. 

Lire la suite →

Infidélité douleur et insécurité de l’amour

L'infidélité et douleur de l'amour

Si on parlait d’infidélité ?  

Tout d’abord, quelques chiffres :

Pour 88% des Français tous sexes confondus il ne fait aucun doute qu’avoir régulièrement des relations sexuelles avec un autre partenaire est de l’infidélité. 

Les femmes sont 92% à le penser, contre 83% des hommes. Cependant on peut observer des nuances décroissantes en fonction des actes qui pourraient être associés à la tromperie. Ainsi les actes impliquant un contact physique restent majoritairement considérés comme de l’infidélité. C’est dans les actes de séduction, de rêverie ou de fantasme que l’opinion change. Si bien qu’échanger des messages coquins est une tromperie pour 63% des femmes et pour 51% des hommes. D’autre part les deux sexes s’entendent à 41% pour considérer le fait de penser à quelqu’un d’autre pendant l’acte sexuelle comme de l’infidélité. 

Notre société est basée sur des principes moraux hérités, si ce n’est de la culture religieuse, au moins du code Napoléonien qui a fortement influencé le IXème et le XXème siècle, tant par ses réglementations de la relation homme femme, que par les rebellions qu’elles ont suscités tout au long du XXème siècle, comme dans les années 70 ou l’on prônait l’amour libre. Même si en réalité l’infidélité dans les années 70 n’affichait qu’un taux de 19% contre 43% aujourd’hui. La technologie y est certainement pour beaucoup en facilitant la mise en relation et la discrétion. Plus besoin de sortir de chez soi pour flirter ou prendre rendez-vous. 
Voilà pour les chiffres mais ce ne sont que des chiffres, froids pragmatiques, mathématiques.
 

        

Douleur et insécurité de l’amour.


Qu’est ce qui fait l’infidélité, où commence-t-elle vraiment ?
 

Là encore ce n’est pas pareil pour les hommes et les femmes. Il est d’ailleurs intéressant de constater que le fait que leur partenaire ait rêvé de faire l’amour avec un(e) autre relève plus de l’infidélité pour les hommes que pour les femmes. 

L’infidélité ce n’est pas la même chose en fonction du sexe, mais ce n’est pas non plus la même chose pour chacun. En fonction de notre éducation, de notre apprentissage de la sexualité et du modèle de couple que nous avons eu, nous n’aurons pas la même approche, ni les mêmes réactions. 

Cela va toucher notre construction profonde. D’abord liée à l’enjeu d’attachement, notre sécurité vis à vis de l’amour des autres. C’est l’insécurité de l’amour. En ce point c’est une véritable question de vie ou de mort.
Car l’attachement est un enjeu vital. Être aimer de « sa Maman » est indispensable pour qu’un bébé puisse survivre et se développer.
 

Mais également l’enjeu d’estime de soi et la manière dont nous nous aimons nous-même. Si l’autre me trompe c’est que je ne vaux rien, penserons certains. A l’inverse celui qui trompe le fait parfois pour vérifier sa capacité de séduction et valider ainsi sa valeur. 

Finalement l’infidélité est une question de perception comme toutes les expériences de la vie. Elle commence au moment où quelque chose se passe en nous qui vient toucher nos émotions et le sentiment de perdre la confiance que nous accordions à la personne aimée. 

Certains d’ailleurs n’accordent que peu ou pas d’importance à une infidélité sexuelle alors qu’ils ou elles auront tendance à se sentir trahis par les sentiments que leur partenaire porte à une ou un autre. 

La perte de confiance qui résulte de la tromperie atteint d’ailleurs aussi et surtout la confiance en soi. C’est une mise en insécurité profonde qui met en doute notre propre capacité à maîtriser notre vie. 

L’infidélité c’est ce qui se passe en nous, ce raz de marée émotionnel qui nous submerge. C’est le sentiment que tout s’effondre dans la vie que l’on croyait acquise et qui ne sera jamais plus la même.   
Face à cela, il est important de ne pas rester seul(e). Je peux vous accompagner pour vous aider à reprendre pied. Je vous écoute sans jugement, ni prise de parti, avec bienveillance et sans tabous.
Mon but est de vous offrir une chance de redémarrer une nouvelle vie, de sauver votre couple ou de partir, mais dans tous les cas de clarifier les choses pour prendre la meilleure décision pour vous.

L’infidélité, du point de vue de la Gestalt-thérapie intégrative, est un domaine complexe et sensible qui peut être exploré en mettant l’accent sur la conscience, la responsabilité personnelle et la compréhension des schémas de comportement. Plutôt que de juger ou de moraliser, la Gestalt-thérapie intégrative cherche à comprendre les dynamiques sous-jacentes et à aider les individus à développer une meilleure conscience d’eux-mêmes et de leurs relations. Voici une réflexion sur l’infidélité dans ce contexte :

Comprendre l’Infidélité

L’infidélité est un phénomène complexe qui peut avoir des répercussions profondes sur les individus et leurs relations. Du point de vue de la Gestalt-thérapie intégrative, elle peut être considérée comme le résultat de schémas de comportement et de croyances profondément enracinés qui se manifestent dans la relation. Plutôt que de condamner l’infidélité en tant que telle, la Gestalt-Thérapie invite à explorer les raisons qui ont conduit à cette trahison.

Exploration des Besoins Non Satisfaits

La Gestalt-thérapie intégrative commence par explorer les besoins non satisfaits au sein de la relation. L’infidélité peut souvent être le symptôme d’une insatisfaction sous-jacente. Les individus peuvent se sentir déconnectés, non compris, ou négligés dans leur relation actuelle. En travaillant avec un Gestalt-Praticien, ils peuvent prendre conscience de leurs besoins insatisfaits et apprendre à les exprimer de manière constructive à leur partenaire.

Responsabilité Personnelle

Un aspect clé de la Gestalt-thérapie intégrative est la prise de responsabilité personnelle. Les personnes impliquées dans une infidélité sont encouragées à reconnaître leur propre responsabilité dans leurs actions. Cela ne justifie pas l’infidélité, mais cela aide à comprendre les facteurs qui ont contribué à cette décision. Il peut s’agir de schémas de comportement acquis pendant l’enfance ou de difficultés non résolues (Gestalts inachevées) dans la relation.

Exploration des Schémas Relationnels

Les schémas relationnels sont au cœur de la Gestalt-thérapie intégrative. Les individus sont invités à explorer comment leurs expériences passées, y compris celles liées à leurs relations familiales et à d’autres expériences de vie, influencent leur comportement dans la relation actuelle. L’infidélité peut être liée à des schémas tels que la peur de l’abandon, la recherche constante d’approbation ou le désir d’éviter l’intimité émotionnelle.

La Possibilité de Croissance Personnelle et Relationnelle

La Gestalt-thérapie intégrative offre la possibilité de transformer la douleur de l’infidélité en une opportunité de croissance personnelle et relationnelle. En comprenant les schémas et les besoins sous-jacents, les individus peuvent travailler sur eux-mêmes et sur leur relation. Cela peut inclure l’apprentissage de compétences de communication, la réparation de la confiance et le développement d’une meilleure compréhension mutuelle.

Pour conclure, la Gestalt-thérapie intégrative aborde l’infidélité avec compassion et compréhension plutôt qu’avec jugement. Elle invite les individus à explorer les motivations profondes derrière leurs actions, à assumer la responsabilité de leurs choix, et à travailler vers une meilleure compréhension de soi et des autres. Cela peut contribuer à la croissance personnelle et à la réparation des relations affectées par l’infidélité.

Voir aussi : L’infidélité ne se limite pas à un simple acte sexuel

Lire la suite →

Les enjeux de développement : Attachement et Estime de Soi

Les enjeux de développement

On parle d’enjeux parce que le développement d’une personne est un processus dont le résultat est incertain. Ce processus est soumis à l’environnement dès les premiers instants de la vie. Les enfants ont une capacité naturelle à être dans la joie, à prendre le bon. Quand leur environnement est positif, que les bons ingrédients sont présents, il leur fournit plus de facteurs de résilience que de facteurs de risque.

« Pourquoi certaines personnes ont gardé cette capacité juvénile de bonheur alors que d’autres l’on perdu ? »

Des études ont permis de constater qu’il existe des constantes dans le développement d’une personne. Quelque soit le moment et le lieu. Chaque bébés ont les mêmes besoins fondamentaux de relation avec leur maman. Puis une fois enfants avec leur père.

L’attachement

L’attachement est une constante universelle, c’est un enjeu vital. Cet enjeu commence même avant la naissance par la mobilisation de la mère qui redirige toute son attention sur son bébé à naître. Donald W. Winnicot parle de « préoccupation maternelle primaire ».

Pour qu’un nouveau né puisse survivre.

Il est indispensable qu’il ait une figure maternelle à laquelle s’attacher. Celle-ci est significative selon John Bowlby et va permettre la constitution d’une base de sécurité pour l’enfant qui lui permettra d’explorer le monde extérieur en toute sécurité. Cette figure d’attachement que Winnicot appelle « une mère suffisamment bonne » permet à l’enfant de métaboliser un attachement sécure. Cela se construit grâce à l’alternance de stimulations et d’apaisements, à la présence psychique et physique de la mère et à son accordage avec le « bios », le tempérament inné de son bébé et aux réponses quelle donne à la satisfaction de ses besoins.

C’est également une fonction de socialisation.

L’enfant apprend d’abord à communiquer avec ses parents puis acquiert la confiance en l’autre. Ceci durant les 3 premières années qui conditionnent le développement des connexions entre le système Limbique (siège de la mémoire et des émotions) et le lobe préfrontal (en charge de la régulation émotionnelle). Si cette relation particulière entre la mère et son bébé est existante mais déficiente, l’enfant va se développer mais avec des handicapes. Il ne sera pas à même de développer pleinement ses potentiels et apparaîtront des boiteries dans les capacités nécessaires à l’établissement de relations saines et équilibrées, un manque de régulation émotionnel et d’autonomie, voire certains troubles de la santé psychique.

L’estime de soi :

Tantôt nous nous aimons, tantôt nous nous détestons.

L’estime de soi, c’est « Qui je suis, Mon regard sur moi, Mon amour de moi », et ce que je fais de ma vie avec tout ça. C’est le mélange des regards et des jugements que je porte sur moi. C’est aussi le jugement de moi et le jugement de moi sous le regard des autres. L’estime de soi n’a de sens que dans le cadre de relations sociales. Nous percevons l’existence de l’estime de soi au travers de nos émotions. Elle pèse sur notre bien être intérieur, notre tranquillité et nos inquiétudes. Au travers de nos comportements, spontanéité et blocages sont eux aussi sous son emprise dans nos relations sociales ou dans nos actions.
L’enjeu de l’estime de soi c’est également l’acquisition de la confiance en soi.

L’estime de soi est la résultante du regard sur soi.

Au travers de nos pensées c’est encore notre estime de soi qui fait que notre regard tend à se tourner vers les manques et les menaces ou qu’il se montre capable de voir aussi tout le reste.
L’estime de soi est la résultante du regard sur soi, des émotions que cela entraîne et des comportements que cela induit. Elle est inhérente à la nature humaine et indissociable de la conscience de soi. Nous sommes dotés de la capacité de réfléchir sur nous, cela nous permet de nous analyser, de nous observer et donc de nous changer, de nous adapter, de nous améliorer. Mais l’estime de soi peut également servir à se détester, se mépriser, se critiquer, à se rendre la vie impossible et inconfortable ou encore nous rendre toutes formes d’actions impossible.

Les capacités liées à une bonne estime de soi vont être liées à la confiance en soi.

Cet enjeu d’estime de soi se métabolise en premier lieu sous le regard du père, qui dans le meilleur des cas saura être juste, régulé, cadrant et valorisant. Il s’agit d’un processus émotionnel sans cesse actualisé par le vécu des situations de la vie, les réussites, les échecs, le regard porté sur soi ainsi que le regard des autres et son interprétation. Les capacités liées à une bonne estime de soi vont être liées à la confiance en soi, à l’auto-valorisation, au respect de soi et des autres, à la place que l’on s’accorde dans la vie, à la régulation émotionnelle, à l’image se soi, à l’adaptation à l’environnement …

L’estime de soi va conditionner notre conduite psycho-comportementale, nous permettre de nous déployer ou au contraire nous pousser à nous rétracter. Elle est surtout sensible aux échecs et aux rejets.

La Gestalt Thérapie Intégrale permet de revisiter ses enjeux.
Elle apporte les réparations nécessaires à leurs métabolisations offrant ainsi une seconde chance développementale.

Lire la suite →

Psycho : Qu’est ce que la relation thérapeutique ?

Relation thérapeutique

Un sanctuaire pour déposer la parole, être entendu et écouté.

A la différence d’une relation « normale », commune, amicale, de conversation où le conseil, la prise de parti, l’opinion, le jugement parfois, font loi, la relation thérapeutique vise à créer un espace sacré dédié au récit de soi, à l’écoute et à la réparation dans le but d’atteindre ou de retrouver la santé psychique.

La relation thérapeutique est un sanctuaire.

Pour déposer la parole, être entendu et écouté, sans jugement, sans conseil biaisé, sans tabou, sans attente, sans interprétation.
La relation thérapeutique permet d’ouvrir une voix d’accès pour la personne vers ses émotions, de revisiter les ressentis de son expérience dans le but de prendre ou reprendre contact avec soi-même, de prendre pouvoir et responsabilité sur sa vie, de mettre du sens dans son expérience humaine et d’atteindre l’autonomie et plus de bonheur durable.

C’est grâce à l’alliance thérapeutique.

Il se tisse entre le thérapeute et le client un lien, une alliance qui ouvre le champ d’expérimentation. La relation thérapeutique va permettre la transformation et offrir une deuxième chance développementale. Par sa posture de Présence, de Bienveillance, de Conscience, le thérapeute met en place un cadre sécurisé dans lequel le client va pouvoir se déployer, revisiter ce qui est présent dans sa vie, se libérer de ses blocages et faire décoller ses potentiels.

La relation thérapeutique. Pour réparer en toute sécurité les expériences du passé.

La relation thérapeutique une fois installée va permettre d’observer les expériences du développement. A partir d’ici et maintenant, de déterminer ce qui est dysfonctionnel et de proposer des solutions. Le thérapeute va également être support de projection permettant de réparer en toute sécurité les expériences du passé. C’est un espace de co-création qui offre au client la possibilité d’élargir son espace de choix. Pour sortir de l’état de victime et devenir créateur de sa vie. En Gestalt Thérapie Intégrale, l’interaction entre le thérapeute et le client dépasse la simple neutralité. Elle laisse la place aux dialogues, à l’empathie, au soutien, aux propositions. Le thérapeute s’implique dans la relation et peut dévoiler ce qui est présent en lui pendant la séance.

En quoi la relation thérapeutique en Gestalt thérapie est elle différente des autres approches de la psychologie

La relation thérapeutique en Gestalt-thérapie se distingue de nombreuses autres approches de la psychologie par plusieurs caractéristiques clés qui lui sont propres. Voici quelques-unes des principales différences entre la relation thérapeutique en Gestalt-thérapie et d’autres approches :

L’Approche Holistique : En Gestalt-thérapie, l’accent est mis sur l’individu dans sa totalité, y compris son expérience sensorielle, émotionnelle, cognitive et comportementale. La relation thérapeutique est conçue comme un moyen d’intégrer ces aspects de l’expérience du client dans le « ici et maintenant ». Cette approche holistique vise à créer une compréhension globale du client et de ses besoins.

Le Focus sur le « Ici et Maintenant » : La Gestalt-thérapie se concentre sur l’expérience présente du client. La relation thérapeutique est vécue et explorée en temps réel, ce qui signifie que les émotions, les pensées et les sensations qui surgissent dans la salle de thérapie sont au cœur de l’attention. Cette approche diffère des thérapies axées sur le passé (comme la psychanalyse) ou sur le futur (comme la thérapie cognitivo-comportementale).

La Responsabilité Personnelle : En Gestalt-thérapie, le client est encouragé à assumer la responsabilité de ses propres pensées, émotions et comportements. Le thérapeute n’est pas un expert qui dicte des solutions, mais un guide qui aide le client à explorer ses propres réponses et à prendre des décisions éclairées.

La Transparence du Thérapeute :  En Gestalt-thérapie le praticien exprime ses propres sentiments, émotions et réactions de manière authentique et respectueuse. Cette transparence vise à établir une relation de confiance réciproque où le client se sent accepté et compris, l’alliance thérapeutique.

L’Exploration Créative : La Gestalt-thérapie encourage l’utilisation de techniques créatives et expérimentales pour explorer les problèmes et les défis du client. Cela peut inclure des jeux de rôle, des dialogues imaginaires, des expériences sensorielles, etc. Ces approches créatives visent à faciliter la prise de conscience et la compréhension.

La Communication Directe : La Gestalt-thérapie favorise une communication directe et honnête entre le client et le thérapeute. Les non-dits, les jeux de rôle et les mécanismes de défense sont explorés et clarifiés dans la relation. Cette approche vise à aider le client à développer une meilleure compréhension de ses schémas de communication.

L’Objectif de Croissance Personnelle : La finalité de la Gestalt-thérapie est la croissance personnelle du client. L’alliance thérapeutique vise à résoudre les problèmes, à lever les blocages et à favoriser une meilleure compréhension de soi. Le but est d’aider le client à devenir plus conscient de ses besoins, à développer des compétences relationnelles et à vivre une vie plus épanouissante.

En résumé, la relation thérapeutique en Gestalt-thérapie se distingue par son approche holistique, son accent sur le « ici et maintenant », la responsabilité personnelle, l’authenticité du thérapeute, l’exploration créative, la communication directe et l’objectif de croissance personnelle. Ces caractéristiques en font une approche thérapeutique unique et efficace pour aider les individus à comprendre et à trouver des solutions émotionnels et relationnels.

Lire la suite →

Capacités Relationnelles : Pouvoir être ensemble

Capacité Relationnelles

Comment avoir des relations saines

Avoir des relations saines et équilibrées demande d’avoir développé vos capacités de relation. Dans de bonnes conditions, les capacités de l’attachement sont acquises au cours de la petite enfance. Quant à l’estime de soi, elle se construit dès l’enfance et tout au long de la vie.

En Gestalt Thérapie intégrative le travail est de vous amener à revisiter votre vécu de vos expériences de vie, dans la bienveillance et la sécurité.

Vous pourrez ainsi réparer ce qui s’est figé et libérer vos capacités à être en relation saine et équilibrée avec vous même, les autres et le monde.

C’est une porte vers une vie apaisée, vers l’abondance, le bonheur durable, la sécurité et la confiance en vous.

« L’important n’est pas ce que l’on a fait de moi.
L’important c’est ce que je fais de ce que l’on a fait de moi. »
J.P SARTRE

Les clés de la sécurité et des relations apaisées.

Acquises dans la petite enfance entre 0 et 3 ans, les capacités de l’attachement résultent de la relation avec la maman ou une figure maternelle. Si les bonnes conditions sont réunies, elles vont permettre de se sentir en sécurité, de s’accepter et de pouvoir ressentir et recevoir de l’amour de façon apaisée.

Ces capacités ne peuvent pas se réparer seul(e).

Comme elles dépendent de la relation maternelle, ces capacités de relation ne peuvent pas être acquises seul(e). C’est une part majeure du travail en Gestalt thérapie. C’est la relation thérapeutique qui va permettre de rejouer, de revisiter et de réparer les manques de la relation « primaire ». Si vous ne vous reconnaissez pas ces capacités et que vous voulez avoir de meilleures relations, peut être devriez vous envisager de faire quelque chose pour vous-même.

Les capacités de l'attachement

Relation à soi :

  • Éprouver en soi un sentiment de sécurité.
  • Ressentir et percevoir ses émotions et les nommer.
  • Accepter toute la palette des émotions.
  • Percevoir ses besoins.
  • Accepter ses besoins.
  • Être seul(e) de manière créative / créatrice.
  • Se rassurer soi même.

Relation à l'autre :

  • Ressentir un désir de contact et de relation.
  • Exprimer ses besoins.
  • Se sentir rassuré, confiant en présence d’un(e) inconnu(e).
  • Pouvoir éprouver de l’attachement, du lien stable.
  • S’engager de manière apaisée et durable.
  • Accepter l’attachement de l’autre.
  • Pouvoir se détacher de manière sereine et vivre ses émotions.

Relation de couple :

  • Pouvoir choisir une personne parmi les autres et s’engager.
  • Être capable de vivre de l’intimité avec son ou sa partenaire.
  • Accepter d’être partiellement dépendant(e) ponctuellement dans son couple.
  • Accepter sereinement la dépendance partielle et ponctuelle de son partenaire.
  • Pouvoir se rapprocher et pardonner Accepter le rapprochement et le pardon.
  • Ne pas s’effondrer lorsque l’on est quitté.
  • Savoir quitter l’autre de manière humaine et juste.
  • Réussir à se détacher d’une relation toxique.
  • Ne pas perdre pied dans la tempête et rester stable.

Les capacités de l'estime de soi.

  • Être en capacité de se donner une juste valeur.
  • Avoir confiance en soi, dans les autres et dans la vie.
  • Se sentir digne avec ses faiblesse et sa part sombre.
  • Se respecter et respecter les autres.
  • Pouvoir faire des choix en accord avec soi-même.
  • Réussir à réaliser ses objectifs et à mobiliser l’énergie nécessaire.
  • Prendre sa place dans la vie.
  • Réguler la honte et ses émotions.
  • Ressentir une juste fierté.
  • Défendre ses idées de manière ajustée.
  • S’attribuer de la valeur en dehors du regard de l’autre.
  • Recevoir des critiques sans s’effondrer ou sur-attaquer.
  • Avoir une juste image de soi.
  • Discerner la culpabilité inutile et ce qui appartient à l’autre.
  • Être authentique lorsque l’on s’adapte à son environnement..

Les clés de la confiance en soi

Les capacités liées à une bonne estime de soi, s’acquièrent pendant l’enfance sous le regard du père. C’est également l’expérience de nos succès et de nos échecs qui va les alimenter ou les malmener. Elles résultent du regard que vous portez sur vous-même, du regard des autres et de la façon dont vous vous voyez sous le regard des autres. Intimement liées aux relations, elles n’ont d’ailleurs aucun sens en dehors de ce contexte. Quel besoin auriez-vous d’avoir une bonne estime de vous si vous étiez seul(e) sur une île déserte ?
Ainsi les capacités qu’offre une bonne estime de soi sont à même de vous permettre de vous déployer dans la vie de manière sereine.

Trouver sa juste place

Qui êtes vous ? Comment vous regardez vous ? Comment vous aimez vous ?
Ces trois questions sont au cœur de l’estime de soi. D’ailleurs l’estime de soi est une tension permanente de ce trio qui détermine notre aptitude à nous sentir bien dans la vie et à trouver la place qui nous paraît juste. En fonction des capacités que vous acquérez, vous aurez accès à une certaine qualité de vie.
Par exemple, au delà de votre niveau d’étude et de votre emploi actuel, quel salaire estimeriez vous comme juste pour vous ? Que pensez-vous mériter dans la vie ? Quel partenaire, compagnon ou quelle compagne choisiriez vous vraiment ?
Certains auront sans doute tendance à se sur-évaluer, d’autres à se sous-évaluer tandis que peu sauront s’évaluer de manière juste, sans éprouver de gêne émotionnelle particulière, même légère. Tout dépend de votre estime de soi.

En conclusion :

Pour finir, l’attachement ne se répare pas seul(e) et nécessite une thérapie car cet enjeu est lié à une relation particulière que nul dans votre entourage ne peut remplacer. En effet, votre compagnon, votre compagne, vos ami(e)s, votre famille n’ont ni les compétences, ni pour rôle de vous aider objectivement à vous réparer et à revisiter votre passé développemental. En revanche le professionnel que je suis peux vous permettre d’observer les formes particulières qu’a pris pour vous votre vécu.
Bien que plus évolutive, l’estime de soi est liée au regard que l’on porte sur soi et au regard des autres. Aller vers une bonne estime de soi ne pourra donc se faire que sous le regard empathique mais juste du professionnel. Grâce à la relation thérapeutique qui s’établit entre vous et moi ainsi que ma posture résolument axée sur votre intérêt élevé, avec bienveillance, présence et conscience vous pourrez poser le récit de votre histoire et qui vous êtes ici et maintenant.


La Gestalt thérapie intégrative est une excellente approche pour réparer ces deux enjeux et vous permettre d’acquérir les capacités qui vous manquent pour vivre la vie que vous méritez.
A vrai dire, j’en fais moi-même l’expérience au quotidien.
Je veux la partager avec vous et vous aider à trouver confiance en vous et sécurité.

Lire la suite →