Tout le monde n’est-il pas un peu timide à sa façon ?

Tout le monde n’est-il pas un peu timide à sa façon ?

La timidité est une expérience universelle, bien qu’elle se manifeste différemment selon les personnes. Il est rare de rencontrer quelqu’un qui n’a jamais ressenti une forme de retenue, de gêne ou d’hésitation dans certaines situations sociales ou personnelles. Cette observation amène à s’interroger : tout le monde n’est-il pas, à sa façon, un peu timide ?

Pour répondre à cette question, il est utile de comprendre ce qu’est véritablement la timidité, d’explorer ses multiples facettes et de discerner en quoi elle peut être une expérience partagée ou, au contraire, une difficulté plus marquée pour certains.

Qu’est-ce que la timidité ?

La timidité peut être définie comme une forme de gêne ou d’inhibition sociale, souvent accompagnée de peur ou d’incertitude face à des situations où l’on se sent exposé au regard et au jugement des autres. Elle peut se traduire par :

  • Des manifestations émotionnelles : anxiété, appréhension ou malaise.

    Alexy, 24 ans, nous raconte : “Je n’ai jamais eu de relation amoureuse. Enfant, j’ai été victime de harcèlement scolaire et, au collège, lors d’une première tentative, j’ai été rejeté par la fille avec qui je voulais sortir et du coup mes camarades se moquaient de moi. Je l’ai très mal vécu. Aujourd’hui, je souffre de solitude et j’appréhende de rencontrer une femme, malgré mon désir d’amour. Le poids de ma virginité, à un âge où la plupart des jeunes ont déjà de l’expérience, s’ajoute à mes doutes. J’ai l’impression que n’y arriverai jamais, à tel point que la dépression et des pensées morbides s’installent. Je me plonge dans les jeux vidéo et la pornographie, n’osant pas sortir de peur d’être confronté à mes désirs et à la frustration. J’ai le sentiment d’être malsain et qu’on ne voudra jamais de moi.”
  • Des réactions physiques : rougissements, sueurs, tremblements ou accélération du rythme cardiaque.


Évelyne, 42 ans : “J’ai grandi dans un milieu familial où l’on n’exprimait jamais ses ressentis et où la perfection et la comparaison étaient de mise. Adulte, je me retrouve incapable de réclamer ce qui me revient. Lorsque je suis dans un magasin et que la vendeuse se trompe en me rendant la monnaie, je suis en panique, je rougis et je tremble à l’idée de le lui faire remarquer. Je ressors du magasin en mangeant ma honte et j’ai l’impression que tout le monde me regarde. »

  • Des comportements spécifiques : évitement, retrait, hésitation à prendre la parole, agressivité, ou interprétation personnelle des situations.


Hélène, 38 ans : “Je paniquais lorsqu’à l’école ses instituteurs faisaient des remontrances à un autre élève. Aujourd’hui, Je suis incapable de faire face à une quelconque marque d’autorité ou d’affirmer ses besoins dans mes relations intimes. Je suis en couple avec un homme gentil mais plutôt autoritaire et mère de trois enfants. J’ai l’impression d’être passée à côté de ma vie, malgré l’amour que je porte à mes enfants. Je voudrais parfois m’imposer, mais je ressens une peur panique à l’idée du conflit ou de la confrontation avec son mari. Je sens bien qu’il serait demandeur de plus d’implication de ma part mais j’ai toujours peur de dire une bêtise. Alors je ne dis rien et j’en souffre en silence.”

La timidité se distingue de l’introversion, qui est davantage une préférence pour des environnements calmes et une énergie tournée vers l’intérieur, sans nécessairement inclure la peur ou l’inconfort face aux interactions sociales.

Quand la timidité se cache derrière des mécanismes de défense

Certaines personnes, sans en avoir conscience, expriment leur timidité de manière indirecte, à travers des attitudes de défense ou de protection exacerbées. Ne se percevant pas comme timides, elles adoptent des comportements qui masquent leur gêne ou leur insécurité. Ces mécanismes peuvent inclure :

  • Une posture de combat :
    Plutôt que d’afficher leur vulnérabilité, ces personnes adoptent une attitude agressive, cherchant à se défendre contre un danger qu’elles ressentent, même s’il est souvent imaginaire.
    • Elles peuvent interrompre, contredire ou surenchérir dans les discussions pour éviter de se sentir dominées.
    • Leur peur du rejet ou du jugement les pousse à « attaquer avant d’être attaquées », ce qui peut créer des tensions relationnelles et un vide autour d’elles.
    • Ces attitudes défensives, mal comprises par leur entourage, les isolent davantage, renforçant un sentiment d’incompréhension.

Jacques, 42 ans, père de famille marié depuis dix ans et père de deux enfants, ne supporte pas de se sentir mis en défaut. Il témoigne : « Je suis quelqu’un d’extrêmement organisé, voire maniaque. Tout doit être à sa place pour que je me sente en sécurité. Avec ma femme, lorsque les choses ne me conviennent pas, j’ai tout de suite l’impression que tout est fini. Elle est plutôt tête en l’air et oublie souvent des choses, ce qui, pour moi, est intolérable. Dans ces moments, je me sens atteint dans ma dignité et je remets en question ma confiance en l’autre. Je deviens alors blessant et distant jusqu’à ce que ma femme ou mes amis viennent me faire leurs excuses. Et même dans ces cas, j’ai parfois envie de les rabaisser et de les humilier, comme si j’avais besoin de me venger et de leur faire mal. »

  • L’agressivité involontaire :
    Dans leur tentative de masquer leur gêne, ces individus peuvent paraître froids, durs ou distants. Ils donnent l’impression de ne pas être touchés par les critiques, alors qu’en réalité, ils sont souvent hypersensibles au regard des autres.
    • Cette agressivité est parfois une manière inconsciente de détourner l’attention de leur propre malaise.
    • Au lieu de se remettre en question, ils peuvent attribuer leurs difficultés relationnelles aux autres, perpétuant un cercle vicieux d’incompréhension et de solitude.

Alizée, 33 ans, témoigne : « Je n’arrive pas à rester dans une relation amoureuse. Dès qu’on me fait une remarque, j’ai l’impression d’être jugée et de ne pas avoir de valeur. Je réagis de manière violente, surtout quand il s’agit d’une critique sur mes capacités. J’ai aussi peur de me confronter à la vie et je me sens toujours jugée. On dit que j’ai du talent, mais je ne crois pas le mériter, alors je suis dure avec les gens qui m’aiment. »

Quand la timidité mène à la dévalorisation

À l’opposé de l’agressivité défensive, d’autres personnes réagissent à leur timidité par un repli sur elles-mêmes et une profonde dévalorisation. Elles interprètent leur gêne ou leur maladresse comme des preuves qu’elles ne sont pas « suffisamment bien » ou qu’elles n’ont pas de valeur.

  • Le sentiment d’indignité : Ces personnes ont tendance à penser qu’elles ne méritent pas l’attention ou l’affection des autres.
    • Elles évitent les interactions sociales par peur de ne pas être à la hauteur ou d’être rejetées.
    • Elles s’enferment dans des croyances limitantes, comme : « Je ne suis pas intéressant(e) », « Personne ne m’aime », ou encore « Je ne suis pas digne d’être aimé(e) ».

Le témoignage de Sylvain 52 ans : “J’ai toujours eu peur de l’échec. Adolescent c’était trop difficile pour moi d’aller vers les autres, en particulier les filles. Quand j’étais enfant j’ai subi une opération qui m’a laissé une cicatrice ingrate. En plus j’ai toujours eu tendance à l’embonpoint, ce qui n’arrangeait rien. Chaque fois que mon regard croisait une fille qui me plaisait, j’étais déchiré entre l’envie de lui parler et la peur qu’elle me voit tel que je suis. J’ai fini par trouver une compagne, mais c’est elle qui m’a choisi et moi je n’ai pas osé lui dire non, par peur de rester seul. Mais je ne suis pas heureux avec elle et je passe parfois des nuits entières à regretter parce qu’elle non plus n’est pas heureuse. J’ai l’impression d’être piégé dans ma propre vie et que je ne mérite pas qu’elle s’intéresse à moi.”  

  • Un isolement auto-imposé : En se dévalorisant, elles s’isolent, parfois inconsciemment, ce qui renforce leur sentiment de solitude.
    • Ce retrait est souvent alimenté par la peur du regard des autres ou par la certitude qu’elles ne peuvent apporter quoi que ce soit d’important à une relation.
    • Certaines finissent par croire qu’elles sont responsables de leurs échecs sociaux, nourrissant un cercle de culpabilité et d’impuissance.

Bastien 36 ans : “J’ai un travail très prenant dans le milieu de l’audiovisuel, avec des périodes intenses et d’autres ou je suis en repos. Lorsque je suis au travail, je m’impose énormément de stress. Il faut que je sois le meilleur et je me mets la pression parce que j’ai tout le temps la sensation que l’on va mal m’évaluer. Il faut dire que je fais le même métier que mon père. Quand j’étais enfant, mon père me racontait ce qu’il faisait et c’était un héros pour moi. En grandissant j’ai découvert que ses histoires n’étaient pour la plupart que des mensonges. Je pense que j’ai besoin de prouver au monde que moi je ne raconte pas d’histoire. Mais je me sens coupable tout le temps, comme si c’était moi qui était un imposteur. Ca m’empêche d’être vraiment moi-même et d’avoir des relations.”  

Une méconnaissance de soi et des autres

Qu’ils adoptent une posture combative ou qu’ils se replient dans la dévalorisation, ces individus partagent souvent un point commun : une méconnaissance de leur propre timidité.

  • Pour ceux qui combattent : Ils perçoivent leur comportement défensif comme une force ou une nécessité face à un environnement perçu comme hostile. Ils n’identifient pas leur agressivité comme un mécanisme lié à leur propre gêne.
  • Pour ceux qui se dévalorisent : Ils ne reconnaissent pas toujours leur valeur intrinsèque et restent enfermés dans des croyances limitantes sur leur manque supposé de qualités.

Cette méconnaissance peut aussi s’étendre à leur perception des autres. Les « combattants » peuvent voir les autres comme des adversaires potentiels, tandis que les « repliés » les considèrent comme inaccessibles ou indifférents.

Conclusion : Tout le monde est-il timide ?

Tout le monde est timide à sa façon, car chacun peut se retrouver dans des situations où le regard des autres déclenche une forme de gêne ou de doute. Cependant, cette timidité se situe sur un spectre allant d’une expérience passagère et normale à une réalité plus pesante pour certains.

Plutôt que de rejeter la timidité, nous pouvons apprendre à l’accueillir comme un signal : celui de notre désir d’authenticité, de connexion et de respect envers nous-mêmes et les autres. Accepter cette part de nous, c’est aussi ouvrir la porte à davantage de courage, de rencontres et de découvertes.

Et vous, où se trouve votre propre zone de timidité ?

Proposition d’accompagnement

Vous vous reconnaissez dans ces descriptions ou souhaitez dépasser certaines peurs et mécanismes liés à vos difficultés sans savoir qu’au fond, il s’agit de timidité ou anxiété sociale ? Mon accompagnement, basé sur la Gestalt, peut vous aider à mieux comprendre vos réactions, restaurer la confiance en vous et dans vos relations. Je vous garantis mon soutien bienveillant et une absence totale de jugement. Je sais à quel point cela peut-être difficile de demander de l’aide ou même de parler de ce que vous vivez.

Je suis moi-même un ancien timide et je peux vous assurer que vous avez la force de changer les choses et de prendre le dessus.

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Vaincre la timidité et le trac, se libérer du regard des autres

Introduction : Vaincre la timidité et le trac

La timidité est un sentiment d’inconfort, une anxiété sociale qui touche de nombreuses personnes. Elle se manifeste par la peur de l’échec ou du ridicule. De plus, quand elle devient envahissante, elle peut évoluer en phobie sociale. Voyons ensemble comment vaincre la timidité et le trac pour se libérer du regard des autres.

Cet article vise à offrir une compréhension profonde des mécanismes de la timidité, ses conséquences psychiques et physiques, et les pistes pour les surmonter, notamment à travers la Gestalt Thérapie.

1. Qu’est-ce que la timidité et la phobie sociale ?

La timidité est un sentiment d’inconfort en société, qui peut être perçu comme de la retenue, de la discrétion ou de la prudence excessive. Lorsque la timidité prend une forme plus envahissante et empêche une personne de vivre normalement, elle peut être qualifiée de « phobie sociale ». Cette forme d’anxiété sociale provoque des symptômes intenses comme la peur excessive de l’échec ou du ridicule, et peut rendre des interactions sociales simples extrêmement difficiles, voire insurmontables.

La phobie sociale est un trouble plus complexe, lié non seulement à une peur irrationnelle des autres mais aussi à une vision biaisée de soi, nourrie par des expériences passées et des perceptions erronées.

La timidité entraîne des réactions corporelles incontrôlées. Vaincre la timidité implique de reconnaître ces réactions.

2. Les manifestations de la timidité dans le corps

La timidité se manifeste souvent par des symptômes physiques. Ces manifestations sont connues sous le terme de « symptômes somatiques » et peuvent varier d’une personne à l’autre.

Selon les cas, les symptômes incluent :

  • La transpiration excessive
  • Le tremblement des mains, des jambes ou de la voix
  • La sensation de gorge nouée
  • Les palpitations ou le rythme cardiaque accéléré
  • Les rougeurs au visage et au cou

Ces réactions sont causées par la réponse du corps au stress perçu en situation sociale. Elles traduisent un niveau de tension physique et psychique élevé, qui survient lorsqu’on se sent observé ou jugé. La compréhension de ces réactions corporelles est une première étape pour les accueillir sans jugement et mieux les appréhender.

3. Les comportements timides et leurs manifestations psychologiques

Sur le plan psychologique, la timidité peut entraîner plusieurs types de pensées et d’émotions négatives. Par exemple :

  • Pensées autocritiques et auto-accusatrices : se dire « je vais dire quelque chose de stupide », « ils vont me trouver ennuyeux(se) ».
  • Peurs anticipatoires : imaginer les pires scénarios possibles avant une rencontre sociale, ce qui amplifie le stress.
  • Emotions d’infériorité et d’inconfort : une personne timide peut se sentir inférieure ou inadéquate, ce qui renforce sa peur d’interagir.

Ce dialogue intérieur, souvent compulsif, sévère et dévalorisant, contribue aux difficultés de communication et au retrait social. La personne timide a tendance à surveiller son propre comportement de façon excessive, ce qui peut la conduire à un surinvestissement des signes du regard et du jugement d’autrui.

Ainsi, les personnes timides montrent souvent des comportements d’évitement social. Elles pensent « Je vais échouer », « Ils vont se moquer de moi », « Il ou elle va me rejeter, je ne suis pas assez ceci ou cela », etc. Ces pensées autodestructrices compliquent la communication et aggravent leur trac. La timidité peut aussi engendrer des émotions d’infériorité et des peurs irrationnelles en interaction sociale.

4. Personnalité évitante : causes et conséquences

La personnalité évitante est une forme extrême de timidité qui repose sur une crainte ancrée du rejet et de la critique. Les personnes avec une personnalité évitante préfèrent souvent fuir les interactions sociales pour minimiser le risque d’être jugées ou rejetées.

Les causes de cette personnalité peuvent inclure des expériences d’humiliation, des rejets passés ou encore un environnement familial peu encourageant ou hypercritique. De même le harcèlement scolaire, affectif, sexuel ou professionnel peut être impliqué. À long terme, cette personnalité évitante peut provoquer des conséquences majeures : isolement, perte d’opportunités professionnelles, et surtout une estime de soi très fragilisée.

Vaincre la timidité devient alors un défi majeur car à long terme, cela mène à l’isolement et abaisse l’estime de soi. Ainsi, elle peut entraîner des difficultés relationnelles affectives et/ou professionnelles comme l’agressivité, la victimisation, la critique et le jugement des autres.

5. La peur des autres, du regard et du jugement : un regard déformé de soi

Une des clés pour comprendre la timidité est de réaliser que cette peur du regard de l’autre est souvent une projection (croire que ce qui se passe en moi et vrai à l’extérieure de moi, sans validation). La personne timide interprète le comportement d’autrui en fonction de ses propres insécurités, et imagine ainsi des jugements ou des critiques qui n’existent pas nécessairement.

Ce regard déformé de soi empêche de percevoir la réalité de manière équilibrée. La personne se sent scrutée, jugée ou critiquée à chaque interaction, sans pour autant vérifier objectivement la véracité de ces impressions. Comme si la personne timide avançait dans la vie comme dans une galerie de miroirs déformants.

La timidité repose souvent sur une perception déformée de soi. La peur du regard des autres crée une vision exagérée des interactions. Cette projection entraîne la personne timide à imaginer des critiques sans fondement sur son apparence, ses performances, sa valeur ou son mérite à être aimer.

6. Les mécanismes psychiques de la timidité

Les mécanismes psychiques derrière la timidité incluent plusieurs processus mentaux :

  • L’anticipation négative : avant même d’entrer dans une situation sociale, une personne timide peut imaginer des scénarios de rejet ou de moquerie.
  • L’hypervigilance : en société, elle va analyser chaque détail, chaque geste, chaque mot.
  • L’autocritique : après l’interaction, elle va repasser en boucle la scène, amplifiant tout ce qu’elle perçoit comme un « échec ».
  • La pensée compulsive : un dialogue intérieur sabotant qui tourne en boucle et s’auto-alimente de telle façon qu’il crée chez la personne timide une croyance profonde en son impuissance.
  • Sidération et perte du langage : la personne timide s’auto-censure au point de perde ses capacités d’expression et se retrouve sidérée.

Ces mécanismes renforcent la crainte et la perception négative de soi, rendant difficile la construction de relations sereines.

Pour vaincre la timidité, il est essentiel de comprendre ses mécanismes psychiques. Les timides anticipent des rejets imaginaires, sur-analysent chaque interaction et se critiquent après chaque échange. Ces mécanismes alimentent leur inconfort en société et peuvent bloquer la possibilité de rencontres amoureuses.

7. Peur de déplaire et peur de plaire

La timidité peut inclure à la fois la peur de déplaire et celle de plaire. La peur de déplaire est liée à l’inquiétude d’être mal perçu, d’être jugé ou critiqué. À l’opposé, la peur de plaire peut sembler surprenante, mais elle est également courante. Cette peur provient d’une forme de culpabilité à l’idée d’être aimé, remarqué ou apprécié, ce qui peut mettre la personne dans une position inconfortable d’être au centre de l’attention.

Ces deux peurs, bien que contradictoires, nourrissent la timidité en entretenant une tension entre le désir d’être accepté et la crainte des conséquences de cette acceptation.

Peurs de déplaire et de plaire : deux obstacles à surmonter

Les timides craignent de déplaire et de plaire à la fois. La peur de déplaire repose sur la crainte d’être mal perçu. En parallèle, la peur de plaire crée un malaise car elle attire l’attention.

8. Les origines de la timidité et des complexes physiques et psychiques

Les origines de la timidité sont souvent multiples. Elles peuvent découler de l’enfance, où certaines expériences sociales négatives ou des remarques blessantes ont pu installer un sentiment de gêne. Des complexes physiques peuvent aussi se développer, créant un malaise durable avec le corps.

Des croyances acquises, par exemple autour de la valeur personnelle ou de la beauté, contribuent également à créer des schémas d’insécurité. Ces éléments sont souvent intégrés de manière subconsciente, mais impactent profondément les comportements et la perception de soi à l’âge adulte.

Lorsque la timidité prend racine dans l’enfance, souvent par des remarques négatives. Ces expériences créent des complexes physiques et psychiques. Pour vaincre la timidité, il est important de comprendre ces influences et de les dépasser.

9. Comment vaincre la timidité grâce à la Gestalt Thérapie

La Gestalt Thérapie est une approche qui peut être extrêmement bénéfique pour les personnes souffrant de timidité. Plutôt que de chercher uniquement à « effacer » la timidité, la Gestalt invite la personne à explorer ses peurs, ses sensations corporelles et ses pensées en situation d’interaction.

Voici quelques principes de la Gestalt pour réduire la timidité :

  • Travail sur les sensations corporelles : au lieu de fuir ses sensations de gêne, la personne apprend à en être consciente et à les accueillir. Cela permet de réduire la peur associée.
  • L’exploration de l’authenticité relationnelle : en encourageant une prise de conscience de ses besoins et de ses limites, la Gestalt aide à construire une image de soi plus équilibrée.
  • L’expérience de l’instant présent : la timidité est souvent exacerbée par des projections passées ou futures. La Gestalt encourage l’attention au moment présent, libérant l’esprit des jugements anticipés ou des souvenirs embarrassants.

La Gestalt Thérapie propose une méthode efficace pour vaincre la timidité. Plutôt que de fuir, il est possible d’apprendre à gérer le trac. En travaillant sur l’authenticité relationnelle et l’instant présent, la Gestalt aide à surmonter la peur de l’interaction. Elle propose également des exercices et une expérimentation des situations relationnelles dans un cadre sécurisant qui offre l’opportunité de dépasser la peur de l’incertitude et les projections qu’elle entraîne.

10. Conclusion

La timidité, avec ses manifestations psychiques et physiques, peut être un défi important, mais des approches telles que la Gestalt Thérapie offrent des solutions pour vivre des relations plus libres et apaisées. En apprenant à observer les pensées, les émotions et les sensations associées à la timidité, il est possible de déconstruire ses mécanismes et de s’accepter dans l’authenticité. Vaincre la timidité, c’est avant tout un chemin de connaissance de soi, de réconciliation avec son image et d’acceptation des autres comme miroirs bienveillants, et non comme juges.

Vaincre la timidité n’est pas seulement possible, c’est un chemin de connaissance de soi. Les techniques comme la Gestalt encouragent une acceptation de soi et des autres. Si le trac est un frein pour vous, envisagez un accompagnement personnalisé. Retrouvez une relation sereine avec vous-même et les autres.

Si vous souhaitez approfondir ce travail, un accompagnement humaniste peut vous offrir un espace pour progresser, développer votre confiance en vous, et vivre des relations plus épanouissantes.

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Le Bien-être émotionnel et la dynamique des relations

Émotions et besoins

Comment nos émotions parlent de nos besoins

Nos émotions, loin d’être de simples perturbations intérieures, constituent un langage précieux. Elles nous parlent de la nécessité de satisfaire les besoins qui animent notre organisme. C’est ainsi que la compréhension de ce dialogue intérieur offre un outil crucial pour le bien-être émotionnel et la dynamique des relations. 

Apprendre à décrypter nos émotions ainsi que leur lien étroit avec nos besoins et à s’exprimer de manière authentique est une clé pou une vie plus sereine et de relations plus profondes et épanouissantes.

En apprenant à identifier les besoins qui se cachent derrière nos émotions, nous pouvons mieux les comprendre et les satisfaire.

C’est l’un des objectifs de la Thérapie-Gestalt, qui grâce à ses outils, offre une meilleure compréhension de soi et aide à l’acquisition d’une posture plus alignée vis-à -vis des relations et des défis de la vie.

Les émotions : ce dialogue intérieur

Afin de bien comprendre, je vous propose de distinguer les réactions instinctives :

Peur, Colère, Tristesse, Dégoût, Joie.

Ces 5 types de réaction reconnues comme universel sont communs aux mammifères dont nous faisons partie et potentiellement à d’autres membres du règne animal. Il est à noté que certains types de réactions sont même décelables chez les végétaux, mais ce n’est pas là notre propos.

Ainsi notre instinct nous offre une grille de lecture simple mais efficace pour faire face à différentes situations en lien avec notre besoin premier : Rester en vie !

Par exemple :

  • Peur et Colère sont des réactions face au danger et nous poussent à la fuite ou au combat.
  • Tristesse et Joie nous permettent de ressentir et d’exprimer par les larmes, ou les rires notre interdépendance sociale.
  • Dégoût nous informe sur ce qui est comestible, ce qui peut nous nourrir ou nous empoisonner.

C’est affects « primordiaux » sont en quelque sorte objectifs dans le sens ou il ne sont pas conditionner par notre « égo », notre identité subjective.

Chaque émotion naît d’un besoin insatisfait ou satisfait. La joie peut par exemple traduire la satisfaction d’un besoin d’accomplissement, tandis que la tristesse exprimerait plutôt un manque de soutien, de connexion, de compréhension ou de reconnaissance, etc. La colère, quant à elle, pourrait signifier un besoin de justice, de respect, de sécurité, etc. En reconnaissant le message caché derrière chaque émotion, nous ouvrons la porte à une meilleure compréhension de nous-mêmes.

Dans une premier temps distinguons réactions instinctives et émotions

  • JOIE : La joie est présente lorsque vous vivez une expérience relationnelle complète avec les autres tout autant qu’avec vous-même. Elle exprime la complétude des instants présent ou rien ne manque.

  • TRISTESSE : Traduira quant à elle l’absence, la perte du lien d’attachement. Elle nous raconte la solitude et la pénurie d’affection primaire et vitale.

  • COLÈRE : Elle émerge de notre instinct de survie, nous préparant à nous défendre face au danger.

  • PEUR : A l’instar de la colère elle vise à nous préserver de la destruction et nous indique qu’il est temps de prendre la fuite.

  • DÉGOÛT : Il est le garant de notre sécurité « alimentaire », et tend également à exprimer ce qui peut être digérable en terme d’expérience.

Techniques pour identifier et réguler ses émotions

Maintenant que nous avons poser les bases de ce que sont les différents niveaux de nos émotions, entre réflexes vitaux et affections égotiques conditionnées. Nous pouvons mieux comprendre qu’il est beaucoup plus facile de réguler celles liées aux besoins moins impératifs.

L’observation des sensations physiques : Lorsque vous ressentez une émotion, prenez le temps de porter votre attention sur les sensations physiques que vous éprouvez.

Par exemple:

  • votre cœur bat-il la chamade ?
  • Vos muscles sont-ils tendus ?
  • Avez-vous des difficultés à respirer ?

En prenant conscience de ces sensations, vous pouvez commencer à identifier l’émotion qui vous traverse.

– En thérapie, exprimer ce que vous avez ressenti dans vos expériences émotionnelles, vous permet également de clarifier et de poser le vocabulaire nécessaire.

La motivation de l’émotion :

Une fois que vous avez identifié les sensations physiques associées à votre émotion, nommez-la.

Dites-vous par exemple :

  • « Je suis frustré(e) »
  • « Je suis intimidé(e) »
  • « Je suis inquiet(e) ».

Le simple fait de nommer une émotion permet de la désamorcer en partie, car il s’agit d’une prise de recule qui permet de ne plus s’identifier à l’émotion et de la reconnaître pour ce qu’elle est : un simple message.

– C’est là que le travail sur vous réalisé avec votre thérapeute sera d’un grand apport.

La recherche du besoin sous-jacent : Maintenant que vous avez identifié votre émotion et que vous l’avez nommée, demandez-vous quel besoin est à l’origine de celle-ci.

Quelques exemples :

  • Réussissez suffisamment à percevoir et assimiler l’affection ?
  • Vos relations avec vous-même et les autres sont elles des sources de valorisation et de reconnaissance ?
  • Êtes-vous en sécurité affective et arrivez-vous à faire confiance aux autres et à vous-même ?

Répondre à ces questions, vous permet de poser un regard sur la satisfaction de vos besoins. Ainsi, vous pouvez commencer à réguler vos émotions en les dissociant de qui vous êtes. Vous cessez de confondre le message (l’émotion) avec la réalité (le besoin). Par exemple pour un besoin de sécurité (émotion d’inquiétude) vous pouvez apprendre à trouver en vous les ressources nécessaires, vous pouvez vous reconnecter à vous-même pour vous sentir aimé et prendre conscience de votre propre valeur.

– Le dialogue intérieur tout comme la verbalisation et les apprentissages dans la compréhension de vos émotions, même à l’interprétation et au décryptage des besoins qui les sous-tendent.

Techniques de relaxation : Lorsque vous ressentez une émotion intense, il est important de vous calmer avant de pouvoir agir de manière réfléchie. Diverses techniques de relaxation peuvent vous y aider, telles que la respiration profonde, la méditation ou la relaxation musculaire progressive.

 

– Il est important de noter que ces outils nécessitent un entraînement pour pouvoir être mobilisés en temps utile.

 

L’expression authentique de ses émotions : Une fois que vous avez régulé votre émotion, il est nécessaire de l’exprimer de manière authentique à la personne concernée. Cela peut se faire par le biais d’une communication consciente et assertive, qui consiste à exprimer ses besoins et ses sentiments sans accuser ou blesser l’autre.

 

Acquérir la pleine capacité de responsabilité de ses émotions et de ses besoins et une compétence qui passe par la revisitation de l’expérience. Cela se fait en thérapie par le récit de soi et le reflet exploratoire qu’offre le thérapeute.

 

Responsabilité individuelle : la dynamique des relations

En réalité, si nos émotions naissent de besoins profonds, nous n’en sommes pas moins responsables de la manière dont nous les vivons et les exprimons. Se laisser submerger par la rancœur ou la mélancolie ne fait qu’aggraver la situation. En revanche, choisir d’exprimer ses émotions de manière créative permet d’amorcer un changement positif. Une compréhension mutuelle est alors possible, qui est impossible dans le récit de soi et de ce que « Je » ressens. Lorsque la colère éclate sans régulation, ce qu’il se passe n’est rien de plus que le déclenchement de la colère chez l’autre. Un peu comme si l’intention était de faire ressentir à l’autre ce que l’on ressent soi-même. Tu me fais mal, je te fais mal. Or, cette attitude ne devrait pas perdurer au-delà de la classe de 6éme.  

Pourquoi prendre la pleine responsabilité de son Bien-émotionnel est si essentiel dans la dynamique des relation ?

  • Tout d’abord, cela nous permet de prendre le contrôle de notre vie et de nos choix. Lorsque nous sommes conscients de nos émotions et que nous sommes capables de les réguler, nous ne sommes plus à la merci de nos réactions impulsives. Il est alors possible de trouver en soi comme dans notre entourage les ressources nécessaire à la satisfaction de nos besoins plutôt que de focaliser sur le message émotionnel.
Par exemple : Lorsque Pierre recevait une facture cela déclenchait chez lui une très grande inquiétude et de l’exaspération. Il pouvait passer un certain temps à ruminer en silence car il craignait d’alarmer sa femme. Pierre avait grandit dans une famille où l’argent manquait et cette pénurie créait de fortes tensions entre ses parents. Sa relation avec sa femme  subissait les conséquences de son mutisme. Jusqu’à ce qu’il prenne conscience, qu’il avait très peur du manque alors que leur situation financière, sans être opulente, leur permettait de faire face. En apprenant à exprimer ce qu’il vivait dans de telles situations, il se rendit compte que Marie, sa femme, pouvait le comprendre et le soutenir. On peut voir ici que la prise en compte de leur Bien-être émotionnel à changer la dynamique de leur relation.
  • Par conséquent, il devient possible d’améliorer nos relations et de les rendre plus fluides. En effet, lorsque nous sommes capables de comprendre et de réguler nos émotions, nous sommes plus à même de communiquer de manière efficace et de résoudre les conflits de manière constructive. De plus, Il n’est pas possible de faire des choix éclairés sous le coup de l’émotion et à fortiori sous l’emprise de nos réflexes vitaux.
Par exemple : Quand les poils de barbes de Mickaël venaient « décorer » le lavabo de la salle de bain, Cathy pestait seule en passant derrière lui. Cela finissait par la rendre très triste mais lorsqu’elle lui en parlait, très souvent sur un ton agressif, il lui semblait que Mickaël n’entendait rien et qu’il s’en fichait totalement. En comprenant qu’elle utilisait la colère pour exprimer son besoin de reconnaissance, elle réussit à changer sa façon de s’adresser à son compagnon. Ce dernier finit par entendre ce qu’elle vivait et changeât son comportement. Cerise sur le gâteau Mickaël se sentit également libre de lui raconter qu’il se sentait très frustré car Cathy attendait systématiquement qu’il devine ce qu’elle ressentait. Il avait besoin de clarté. Cette situation menait inexorablement leur couple vers l’incompréhension. Ensemble, ils purent enfin communiquer et exprimer leurs ressentis plutôt que des reproches par l’agressivité ou la fuite. Chacun d’eux prend aujourd’hui la responsabilité de ses besoins et ils ont cessé de se laisser dominer par des émotions égotiques.
  • Dès lors, que nous prenons pleinement conscience que nous ne sommes pas nos émotions et qu’elles ne nous définissent, pas nous pouvons améliorer et prendre soin de notre santé mentale et affective. En effet, les émotions négatives non régulées et inexprimées s’accumulent et à terme peuvent entraîner de la dépression, de l’anxiété et d’autres problèmes de santé mentale, voire physique. Elles auront également des effets notables sur nos « choix » de partenaire. Si je suis mes émotions alors je vais choisir des situations et des relations qui me font revivre les émotions auxquelles je m’identifie
Par exemple : Je repense à une jeune femme, Julie que j’ai accompagnée en thérapie et qui enfant avait subit le joug d’un père tyrannique. Elle cherchait inconsciemment à revivre cette tyrannie dans ses relations amoureuses, rejetant par la même les hommes doux et sécurisant. Au fur et à mesure des séances elle commença à comprendre que la frustration de son père la poussait à tout faire pour être une petite fille parfaite. Devenu femme elle avait développer une attirance envers des hommes d’un profil similaire à celui de son père, faisant tout son possible pour les satisfaire en s’oubliant totalement, et en agissant en cachette par culpabilité. Elle compris que sa culpabilité venait de son impuissance à satisfaire les besoins de son père et qu’elle ne se sentait, de se fait, jamais à la hauteur. Elle pu enfin se distinguer de sa culpabilité en comprenant qu’elle ne lui appartenait pas et qu’elle n’avait pas à satisfaire les besoins des autres. 
  • Il est essentiel de reconnaître que ce n’est pas l’autre qui nous fait ressentir de l’émotion, mais que c’est la satisfaction ou l’insatisfaction de nos besoins.
Par exemple : si quelqu’un nous insulte, ce n’est pas son insulte qui nous met en colère, mais plutôt le fait que nos besoin de respect, de reconnaissance, ou d’intégrité ne sont pas satisfaits.
  • Finalement, nous sommes responsables de la satisfaction de nos besoins tout autant que de la régulation de nos émotions. Cela signifie que nous ne pouvons pas attendre des autres qu’ils nous rendent heureux ou qu’ils comblent nos besoins. C’est à nous de trouver des moyens sains et ajustés de nous apaiser pour répondre à nos propres besoins.
Par exemple :

Voici quelques conseils pour prendre la responsabilité de son Bien-être émotionnel

  • Apprenez à identifier vos émotions.

  • Comprenez les besoins qui se cachent derrière vos émotions.

  • Développez des stratégies pour réguler vos émotions de manière créative.

  • Communiquez vos émotions de manière claire et assertive.

  • Apprenez à dire non et à fixer des limites.

  • Prenez soin de vous-même.

En prenant la responsabilité de nos émotions, nous pouvons améliorer notre vie de manière significative. N’oubliez pas que vous êtes le seul maître de vos émotions. Vous avez le pouvoir de choisir comment vous ressentez et comment vous exprimez vos émotions.

Choose wisely!*

*Choisissez judicieusement!

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Relations Épanouissantes : Attachement et l’Estime de Soi

Comment créer et vivre des relations épanouissantes ?

Cultiver des Relations Épanouissantes : Les Fondations de l’Attachement et de l’Estime de Soi

Développer des relations saines et équilibrées est essentiel pour une vie épanouissante. Dès l’enfance, nos capacités d’attachement se développent, influencées par les interactions avec nos figures parentales. L’estime de soi, elle, évolue tout au long de la vie, en fonction de nos expériences personnelles. En Gestalt Thérapie intégrative, nous revisitons ces expériences avec bienveillance, permettant de libérer les blocages et de cultiver des relations épanouissantes.

Clés pour une Relation Apaisée : Attachement et Sécurité

L’attachement, acquis entre 0 et 3 ans, se construit souvent à travers les soins maternels. Si les besoins de l’enfant sont satisfaits, il apprend à se sentir en sécurité et à donner et recevoir de l’amour de manière sereine.

Exemple  :
Imaginez un enfant qui grandit dans un environnement rassurant, où ses émotions sont accueillies. Adulte, il aura plus de facilité à exprimer ses besoins et ses sentiments dans une relation. À l’inverse, une personne ayant connu un attachement insécurisant pourrait ressentir de l’anxiété relationnelle et craindre l’abandon. En thérapie, revisiter ces expériences permet de réparer les schémas non fonctionnels et de recréer des liens plus solides.

Les Capacités de l’Attachement

Pour des relations équilibrées, certaines compétences sont essentielles, et elles se développent dans trois domaines :

  • Relation à soi : développer la sécurité intérieure, reconnaître et accepter ses émotions et ses besoins.
  • Relation aux autres : oser le contact, exprimer ses besoins, et s’engager de manière apaisée et durable.
  • Relation de couple : trouver le/la partenaire adéquat(e), vivre l’intimité, accepter la l’inter-dépendance réciproque et traverser les moments de crise sans s’effondrer.

Exemple :
Dans un couple, les conflits sont inévitables, mais ils peuvent être l’occasion d’approfondir la relation. Un partenaire avec un attachement sécurisant sera plus à même de discuter calmement, d’écouter les besoins de l’autre et de rétablir un équilibre après un désaccord. À l’inverse, une personne avec un attachement insécure pourra ressentir une peur intense de perdre l’autre et réagir de manière évitante, défensive ou agressive.

L’Estime de Soi et la Confiance en Soi : Piliers de l’Épanouissement

L‘estime de soi se construit sous le regard parental et évolue au gré de nos succès et de nos échecs. Une bonne estime de soi permet de se sentir confiant et digne, d’oser s’affirmer, de se respecter et de se réaliser pleinement.

Les Fondations de l’Estime de Soi :

  • Se donner une juste valeur et ne pas dépendre du regard des autres.
  • Réussir à réaliser ses objectifs et mobiliser l’énergie nécessaire.
  • Discerner la culpabilité inutile et s’attribuer une juste part de responsabilité.

Exemple :
Pensez à un employé qui reçoit une critique constructive. Une personne avec une bonne estime de soi pourra accueillir cette critique sans se sentir remise en question dans sa valeur personnelle. Au contraire, une personne avec une faible estime de soi pourrait se sentir accablée et voir sa confiance en soi affectée. Travailler sur l’estime de soi en Gestalt Thérapie permet de trouver une stabilité intérieure et d’éviter ces schémas auto-saboteurs.

Se Réaliser et Trouver Sa Place dans la Vie

Se sentir bien dans la vie nécessite une capacité à s’accorder de la valeur et à trouver la place qui nous correspond. Cela repose sur la perception de soi et de ses capacités, qui détermine la qualité des choix que l’on fait.

Exemple :
Supposons que vous soyez à un tournant professionnel, hésitant entre plusieurs options. Une bonne estime de soi vous aide à évaluer vos besoins réels et vos valeurs, vous permettant de faire un choix aligné avec vos aspirations. Cela pourrait inclure l’audace de quitter un emploi stable pour une opportunité qui reflète mieux vos passions.

Conclusion : Vers une Vie Apaisée et Épanouissante

La Gestalt Thérapie intégrative est une démarche puissante pour explorer ces aspects fondamentaux de l’attachement et de l’estime de soi. Bien que nos proches jouent un rôle clé dans notre vie, seul un professionnel bienveillant peut offrir l’espace sécurisé nécessaire pour revisiter ces dimensions.

En cultivant ces bases solides, vous pourrez ainsi aborder la vie avec plus de confiance, construire des relations épanouissantes et vivre pleinement votre potentiel.

Si vous souhaitez approfondir la théorie : ici

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Les enjeux de développement

Les enjeux de développement

On parle d’enjeux parce que le développement d’une personne est un processus dont le résultat est incertain. Ce processus est soumis à l’environnement dès les premiers instants de la vie. Les enfants ont une capacité naturelle à être dans la joie, à prendre le bon. Quand leur environnement est positif, que les bons ingrédients sont présents, il leur fournit plus de facteurs de résilience que de facteurs de risque.

« Pourquoi certaines personnes ont gardé cette capacité juvénile de bonheur alors que d’autres l’on perdu ? »

Des études ont permis de constater qu’il existe des constantes dans le développement d’une personne. Quelque soit le moment et le lieu. Chaque bébés ont les mêmes besoins fondamentaux de relation avec leur maman. Puis une fois enfants avec leur père.

Enjeux de l'attachement.

L’attachement

L’attachement est une constante universelle, c’est un enjeu vital. Cet enjeu commence même avant la naissance par la mobilisation de la mère qui redirige toute son attention sur son bébé à naître. Donald W. Winnicot parle de « préoccupation maternelle primaire ».

Pour qu’un nouveau né puisse survivre.

Il est indispensable qu’il ait une figure maternelle à laquelle s’attacher. Celle-ci est significative selon John Bowlby et va permettre la constitution d’une base de sécurité pour l’enfant qui lui permettra d’explorer le monde extérieur en toute sécurité. Cette figure d’attachement que Winnicot appelle « une mère suffisamment bonne » permet à l’enfant de métaboliser un attachement sécure. Cela se construit grâce à l’alternance de stimulations et d’apaisements, à la présence psychique et physique de la mère et à son accordage avec le « bios », le tempérament inné de son bébé et aux réponses quelle donne à la satisfaction de ses besoins.

C’est également une fonction de socialisation.

L’enfant apprend d’abord à communiquer avec ses parents puis acquiert la confiance en l’autre. Ceci durant les 3 premières années qui conditionnent le développement des connexions entre le système Limbique (siège de la mémoire et des émotions) et le lobe préfrontal (en charge de la régulation émotionnelle). Si cette relation particulière entre la mère et son bébé est existante mais déficiente, l’enfant va se développer mais avec des handicapes. Il ne sera pas à même de développer pleinement ses potentiels et apparaîtront des boiteries dans les capacités nécessaires à l’établissement de relations saines et équilibrées, un manque de régulation émotionnel et d’autonomie, voire certains troubles de la santé psychique.

 


Enjeux de l'estime de soi

L’estime de soi :

Tantôt nous nous aimons, tantôt nous nous détestons.

L’estime de soi, c’est « Qui je suis, Mon regard sur moi, Mon amour de moi », et ce que je fais de ma vie avec tout ça. C’est le mélange des regards et des jugements que je porte sur moi. C’est aussi le jugement de moi et le jugement de moi sous le regard des autres. L’estime de soi n’a de sens que dans le cadre de relations sociales. Nous percevons l’existence de l’estime de soi au travers de nos émotions. Elle pèse sur notre bien être intérieur, notre tranquillité et nos inquiétudes. Au travers de nos comportements, spontanéité et blocages sont eux aussi sous son emprise dans nos relations sociales ou dans nos actions.
L’enjeu de l’estime de soi c’est également l’acquisition de la confiance en soi.

L’estime de soi est la résultante du regard sur soi.

Au travers de nos pensées c’est encore notre estime de soi qui fait que notre regard tend à se tourner vers les manques et les menaces ou qu’il se montre capable de voir aussi tout le reste.
L’estime de soi est la résultante du regard sur soi, des émotions que cela entraîne et des comportements que cela induit. Elle est inhérente à la nature humaine et indissociable de la conscience de soi. Nous sommes dotés de la capacité de réfléchir sur nous, cela nous permet de nous analyser, de nous observer et donc de nous changer, de nous adapter, de nous améliorer. Mais l’estime de soi peut également servir à se détester, se mépriser, se critiquer, à se rendre la vie impossible et inconfortable ou encore nous rendre toutes formes d’actions impossible.

Les capacités liées à une bonne estime de soi vont être liées à la confiance en soi.

Cet enjeu d’estime de soi se métabolise en premier lieu sous le regard du père, qui dans le meilleur des cas saura être juste, régulé, cadrant et valorisant. Il s’agit d’un processus émotionnel sans cesse actualisé par le vécu des situations de la vie, les réussites, les échecs, le regard porté sur soi ainsi que le regard des autres et son interprétation. Les capacités liées à une bonne estime de soi vont être liées à la confiance en soi, à l’auto-valorisation, au respect de soi et des autres, à la place que l’on s’accorde dans la vie, à la régulation émotionnelle, à l’image se soi, à l’adaptation à l’environnement …

L’estime de soi va conditionner notre conduite psycho-comportementale, nous permettre de nous déployer ou au contraire nous pousser à nous rétracter. Elle est surtout sensible aux échecs et aux rejets.


 

La Gestalt Thérapie Intégrale permet de revisiter ses enjeux.
Elle apporte les réparations nécessaires à leurs métabolisations offrant ainsi une seconde chance développementale.

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La relation thérapeutique ?

Relation thérapeutique

Un sanctuaire pour déposer la parole, être entendu et écouté.

A la différence d’une relation « normale », commune, amicale, de conversation où le conseil, la prise de parti, l’opinion, le jugement parfois, font loi, la relation thérapeutique vise à créer un espace sacré dédié au récit de soi, à l’écoute et à la réparation dans le but d’atteindre ou de retrouver la santé psychique.

La relation thérapeutique est un sanctuaire.

Pour déposer la parole, être entendu et écouté, sans jugement, sans conseil, sans tabou, sans attente, sans interprétation.
La relation thérapeutique permet d’ouvrir une voix d’accès pour la personne vers ses émotions, de revisiter les ressentis de son expérience dans le but de prendre ou reprendre contact avec soi-même, de prendre pouvoir et responsabilité sur sa vie, de mettre du sens dans son expérience humaine et d’atteindre l’autonomie et plus de bonheur durable.

C’est grâce à l’alliance thérapeutique.

Il se tisse entre le thérapeute et le client un lien, une alliance qui ouvre le champ d’expérimentation. La relation thérapeutique va permettre la transformation et offrir une deuxième chance développementale. Par sa posture de Présence, de Bienveillance, de Conscience, le thérapeute met en place un cadre sécurisé dans lequel le client va pouvoir se déployer, revisiter ce qui est présent dans sa vie, se libérer de ses blocages et faire décoller ses potentiels.

La relation thérapeutique. Pour réparer en toute sécurité les expériences du passé.

La relation thérapeutique une fois installée va permettre d’observer les expériences du développement. A partir d’ici et maintenant, de déterminer ce qui est dysfonctionnel et de proposer des solutions. Le thérapeute va également être support de projection permettant de réparer en toute sécurité les expériences du passé. C’est un espace de co-création qui offre au client la possibilité d’élargir son espace de choix. Pour sortir de l’état de victime et devenir créateur de sa vie. En Gestalt Thérapie Intégrale, l’interaction entre le thérapeute et le client dépasse la simple neutralité. Elle laisse la place aux dialogues, à l’empathie, au soutien, aux propositions. Le thérapeute s’implique dans la relation et peut dévoiler ce qui est présent en lui pendant la séance.

En quoi la relation thérapeutique en Gestalt thérapie est elle différente des autres approches de la psychologie

La relation thérapeutique en Gestalt-thérapie se distingue de nombreuses autres approches de la psychologie par plusieurs caractéristiques clés qui lui sont propres. Voici quelques-unes des principales différences entre la relation thérapeutique en Gestalt-thérapie et d’autres approches :

L’Approche Holistique : En Gestalt-thérapie, l’accent est mis sur l’individu dans sa totalité, y compris son expérience sensorielle, émotionnelle, cognitive et comportementale. La relation thérapeutique est conçue comme un moyen d’intégrer ces aspects de l’expérience du client dans le « ici et maintenant ». Cette approche holistique vise à créer une compréhension globale du client et de ses besoins.

Le Focus sur le « Ici et Maintenant » : La Gestalt-thérapie se concentre sur l’expérience présente du client. La relation thérapeutique est vécue et explorée en temps réel, ce qui signifie que les émotions, les pensées et les sensations qui surgissent dans la salle de thérapie sont au cœur de l’attention. Cette approche diffère des thérapies axées sur le passé (comme la psychanalyse) ou sur le futur (comme la thérapie cognitivo-comportementale).

La Responsabilité Personnelle : En Gestalt-thérapie, le client est encouragé à assumer la responsabilité de ses propres pensées, émotions et comportements. Le thérapeute n’est pas un expert qui dicte des solutions, mais un guide qui aide le client à explorer ses propres réponses et à prendre des décisions éclairées.

La Transparence du Thérapeute :  En Gestalt-thérapie le praticien exprime ses propres sentiments, émotions et réactions de manière authentique et respectueuse. Cette transparence vise à établir une relation de confiance réciproque où le client se sent accepté et compris, l’alliance thérapeutique.

L’Exploration Créative : La Gestalt-thérapie encourage l’utilisation de techniques créatives et expérimentales pour explorer les problèmes et les défis du client. Cela peut inclure des jeux de rôle, des dialogues imaginaires, des expériences sensorielles, etc. Ces approches créatives visent à faciliter la prise de conscience et la compréhension.

La Communication Directe : La Gestalt-thérapie favorise une communication directe et honnête entre le client et le thérapeute. Les non-dits, les jeux de rôle et les mécanismes de défense sont explorés et clarifiés dans la relation. Cette approche vise à aider le client à développer une meilleure compréhension de ses schémas de communication.

L’Objectif de Croissance Personnelle : La finalité de la Gestalt-thérapie est la croissance personnelle du client. L’alliance thérapeutique vise à résoudre les problèmes, à lever les blocages et à favoriser une meilleure compréhension de soi. Le but est d’aider le client à devenir plus conscient de ses besoins, à développer des compétences relationnelles et à vivre une vie plus épanouissante.

En résumé, la relation thérapeutique en Gestalt-thérapie se distingue par son approche holistique, son accent sur le « ici et maintenant », la responsabilité personnelle, l’authenticité du thérapeute, l’exploration créative, la communication directe et l’objectif de croissance personnelle. Ces caractéristiques en font une approche thérapeutique unique et efficace pour aider les individus à comprendre et à trouver des solutions émotionnels et relationnels.

 

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Les capacités de relation :

Capacité Relationnelles

Comment avoir des relations saines

Avoir des relations saines et équilibrées demande d’avoir développé vos capacités de relation. Dans de bonnes conditions, les capacités de l’attachement sont acquises au cours de la petite enfance. Quant à l’estime de soi, elle se construit dès l’enfance et tout au long de la vie.

En Gestalt Thérapie intégrative le travail est de vous amener à revisiter votre vécu de vos expériences de vie, dans la bienveillance et la sécurité.

Vous pourrez ainsi réparer ce qui s’est figé et libérer vos capacités à être en relation saine et équilibrée avec vous même, les autres et le monde.

C’est une porte vers une vie apaisée, vers l’abondance, le bonheur durable, la sécurité et la confiance en vous.

« L’important n’est pas ce que l’on a fait de moi.
L’important c’est ce que je fais de ce que l’on a fait de moi. »
J.P SARTRE

Les clés de la sécurité et des relations apaisées.

Acquises dans la petite enfance entre 0 et 3 ans, les capacités de l’attachement résultent de la relation avec la maman ou une figure maternelle. Si les bonnes conditions sont réunies, elles vont permettre de se sentir en sécurité, de s’accepter et de pouvoir ressentir et recevoir de l’amour de façon apaisée.

Ces capacités ne peuvent pas se réparer seul(e).

Comme elles dépendent de la relation maternelle, ces capacités de relation ne peuvent pas être acquises seul(e). C’est une part majeure du travail en Gestalt thérapie. C’est la relation thérapeutique qui va permettre de rejouer, de revisiter et de réparer les manques de la relation « primaire ». Si vous ne vous reconnaissez pas ces capacités et que vous voulez avoir de meilleures relations, peut être devriez vous envisager de faire quelque chose pour vous-même.

Les capacités de l'attachement

Relation à soi :

  • Éprouver en soi un sentiment de sécurité.
  • Ressentir et percevoir ses émotions et les nommer.
  • Accepter toute la palette des émotions.
  • Percevoir ses besoins.
  • Accepter ses besoins.
  • Être seul(e) de manière créative / créatrice.
  • Se rassurer soi même.

Relation à l'autre :

  • Ressentir un désir de contact et de relation.
  • Exprimer ses besoins.
  • Se sentir rassuré, confiant en présence d’un(e) inconnu(e).
  • Pouvoir éprouver de l’attachement, du lien stable.
  • S’engager de manière apaisée et durable.
  • Accepter l’attachement de l’autre.
  • Pouvoir se détacher de manière sereine et vivre ses émotions.

Relation de couple :

  • Pouvoir choisir une personne parmi les autres et s’engager.
  • Être capable de vivre de l’intimité avec son ou sa partenaire.
  • Accepter d’être partiellement dépendant(e) ponctuellement dans son couple.
  • Accepter sereinement la dépendance partielle et ponctuelle de son partenaire.
  • Pouvoir se rapprocher et pardonner Accepter le rapprochement et le pardon.
  • Ne pas s’effondrer lorsque l’on est quitté.
  • Savoir quitter l’autre de manière humaine et juste.
  • Réussir à se détacher d’une relation toxique.
  • Ne pas perdre pied dans la tempête et rester stable.

Les capacités de l'estime de soi.

  • Être en capacité de se donner une juste valeur.
  • Avoir confiance en soi, dans les autres et dans la vie.
  • Se sentir digne avec ses faiblesse et sa part sombre.
  • Se respecter et respecter les autres.
  • Pouvoir faire des choix en accord avec soi-même.
  • Réussir à réaliser ses objectifs et à mobiliser l’énergie nécessaire.
  • Prendre sa place dans la vie.
  • Réguler la honte et ses émotions.
  • Ressentir une juste fierté.
  • Défendre ses idées de manière ajustée.
  • S’attribuer de la valeur en dehors du regard de l’autre.
  • Recevoir des critiques sans s’effondrer ou sur-attaquer.
  • Avoir une juste image de soi.
  • Discerner la culpabilité inutile et ce qui appartient à l’autre.
  • Être authentique lorsque l’on s’adapte à son environnement..

Les clés de la confiance en soi

Les capacités liées à une bonne estime de soi, s’acquièrent pendant l’enfance sous le regard du père. C’est également l’expérience de nos succès et de nos échecs qui va les alimenter ou les malmener. Elles résultent du regard que vous portez sur vous-même, du regard des autres et de la façon dont vous vous voyez sous le regard des autres. Intimement liées aux relations, elles n’ont d’ailleurs aucun sens en dehors de ce contexte. Quel besoin auriez-vous d’avoir une bonne estime de vous si vous étiez seul(e) sur une île déserte ?
Ainsi les capacités qu’offre une bonne estime de soi sont à même de vous permettre de vous déployer dans la vie de manière sereine.

Trouver sa juste place

Qui êtes vous ? Comment vous regardez vous ? Comment vous aimez vous ?
Ces trois questions sont au cœur de l’estime de soi. D’ailleurs l’estime de soi est une tension permanente de ce trio qui détermine notre aptitude à nous sentir bien dans la vie et à trouver la place qui nous paraît juste. En fonction des capacités que vous acquérez, vous aurez accès à une certaine qualité de vie.
Par exemple, au delà de votre niveau d’étude et de votre emploi actuel, quel salaire estimeriez vous comme juste pour vous ? Que pensez-vous mériter dans la vie ? Quel partenaire, compagnon ou quelle compagne choisiriez vous vraiment ?
Certains auront sans doute tendance à se sur-évaluer, d’autres à se sous-évaluer tandis que peu sauront s’évaluer de manière juste, sans éprouver de gêne émotionnelle particulière, même légère. Tout dépend de votre estime de soi.

En conclusion :

Pour finir, l’attachement ne se répare pas seul(e) et nécessite une thérapie car cet enjeu est lié à une relation particulière que nul dans votre entourage ne peut remplacer. En effet, votre compagnon, votre compagne, vos ami(e)s, votre famille n’ont ni les compétences, ni pour rôle de vous aider objectivement à vous réparer et à revisiter votre passé développemental. En revanche le professionnel que je suis peux vous permettre d’observer les formes particulières qu’a pris pour vous votre vécu.
Bien que plus évolutive, l’estime de soi est liée au regard que l’on porte sur soi et au regard des autres. Aller vers une bonne estime de soi ne pourra donc se faire que sous le regard empathique mais juste du professionnel. Grâce à la relation thérapeutique qui s’établit entre vous et moi ainsi que ma posture résolument axée sur votre intérêt élevé, avec bienveillance, présence et conscience vous pourrez poser le récit de votre histoire et qui vous êtes ici et maintenant.


La Gestalt thérapie intégrative est une excellente approche pour réparer ces deux enjeux et vous permettre d’acquérir les capacités qui vous manquent pour vivre la vie que vous méritez.
A vrai dire, j’en fais moi-même l’expérience au quotidien.
Je veux la partager avec vous et vous aider à trouver confiance en vous et sécurité.

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